L’examen du projet de loi relatif à la bioéthique va être examiné en deuxième lecture au Sénat. La Commission spéciale auditionnait le ministre de la santé Olivier Véran, le 13 janvier.
C’est un projet de loi qui devait être emblématique du quinquennat d’Emmanuel Macron. Mais des débats, une navette parlementaire et une crise sanitaire plus tard, ce n’est qu’à partir du 2 février, soit six mois après son vote en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, que le texte portant révision des lois de bioéthique revient devant les sénateurs, pour être examiné en seconde lecture. La commission spéciale chargée d’étudier le texte s’est remise au travail le 13 janvier, en auditionnant le ministre de la santé, Olivier Véran.
Un texte voté avant l’été ?
Le gouvernement n’a pas choisi, cette fois, d’avoir recours à une procédure accélérée, soucieux de laisser le temps au débat. À entendre Olivier Véran, on sent néanmoins que, pour le gouvernement, le débat autour du projet de loi n’a que trop duré. « Je souhaite que ce texte soit voté avant l’été », a précisé le ministre de la santé dès le début des échanges, se réjouissant d’un projet de loi « porteur de droits nouveaux ». « De nombreuses familles l’attendent ».
Ce texte est la concrétisation d’une « demande forte de la société et d’un engagement du gouvernement » a renchéri le secrétaire d’État chargé de l’enfance et des familles, Adrien Taquet, auditionné lui aussi. Pour autant, Olivier Véran l’a admis : « Nous sommes sur une ligne de crête entre le possible et le souhaitable » : les nouveaux droits et le non-reniement aux valeurs éthiques.
Lire la suite sur le site de La Croix