Alors que ce rendez-vous controversé doit se tenir les 4 et 5 septembre à Paris, la Manif pour tous se mobilise pour dénoncer une vitrine de promotion de la GPA. Ce procédé interdit en France, qui reste une « ligne rouge » dans le débat éthique, ne cesse de gagner en visibilité dans la société.
Ces samedi 4 et dimanche 5 septembre, le salon Désir d’enfant doit se tenir porte Champerret à Paris. Cet événement, présenté par ses organisateurs comme « le premier salon d’information en France sur la parentalité et la fertilité », fait l’objet d’une vive controverse depuis la tenue de la première édition, l’an dernier.
En effet, dans les allées, à côté de représentants de traitements alternatifs de l’infertilité, comme l’hypnose et l’acupuncture, des sociétés étrangères proposeront des services de gestation pour autrui (GPA). Si aucun contrat ne doit être conclu sur place, promettent les organisateurs, la présence même et le démarchage commercial de ces sociétés, dont l’implantation est interdite en France, interroge : est-ce le signe que la GPA progresse, au moins dans les têtes ?
Afin de dénoncer « un silence assourdissant des autorités et de la justice », qui n’ont pas empêché la tenue de ce salon, « La Manif pour tous » appelle ses sympathisants à manifester samedi 4 septembre à 14 h 30, devant l’espace Champerret. Pendant tout le week-end, l’association tiendra un stand aux abords du salon et mènera une campagne sur les réseaux sociaux. Il s’agit, selon la présidente Ludovine de La Rochère, de « faire comprendre que, quand on parle de GPA, on parle de trafic d’êtres humains et de marchandisation du corps de la femme. Il faut que chacun ouvre les yeux. »
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