Dans le cadre de l’examen du projet de loi de bioéthique, les sénateurs ont cherché à trouver la meilleure « ligne de crête » entre « confiance » envers les chercheurs et volonté d’éviter toutes « dérives éthiques ». Les sénateurs s’opposent ainsi à la création d’embryons chimériques.
« Nous abordons la recherche sur embryon, les cellules souches embryonnaires et les cellules souches pluripotentes induites. Nous sommes donc au cœur des sujets de bioéthique ». La sénatrice (rattachée LR) Corinne Imbert, corapporteure du projet de loi de bioéthique sur ces questions, donne le cadre. Au lendemain des longs débats sur la PMA pour toutes qui ont abouti à son rejet de manière rocambolesque, les sénateurs ont examiné mercredi soir ces enjeux complexes, mais pas moins importants, du projet de loi.
En commission, la majorité sénatoriale de droite et du centre a tenu à trouver un équilibre entre recherche et respect de la dignité humaine. Elle a ainsi actualisé les prérequis applicables aux recherches sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires afin de les sécuriser sur le plan juridique. Les sénateurs ont aussi interdit toute manipulation génomique sur l’embryon humain et clarifié le contenu de l’interdiction de création des embryons chimériques.
Lire la suite sur le site de Public Sénat