Reportage. Mères porteuses venues témoigner, représentants de cliniques de GPA, de banques de sperme, et de centres de fertilité… le salon « Désir d’enfant » a ouvert ses portes samedi 4 septembre à Paris. La Manif pour tous n’était pas la seule à se mobiliser contre cet événement exposant des pratiques illégales en France.
Il ne manque qu’une musique zen et quelques plantes vertes. Tous les autres ingrédients sont là pour immerger les visiteurs dans une ambiance apaisante et sécurisante, en cette deuxième édition du salon « Désir d’enfants » à Paris les 4 et 5 septembre. Au milieu des stands aux couleurs pastels affichant des photos de bébés ou des logos épurés aux formes de spermatozoïdes ou d’ovules fécondés, les représentants de cliniques, banques de sperme, agences de PMA ou GPA du monde entier accueillent avec un sourire généreux les quelques centaines de prospects en « besoin de parentalité ». Crystal, mère porteuse aux Etats-Unis, est venue spécialement aux côtés d’Aurélien, l’un des deux hommes en couple dont elle a porté les deux enfants, pour « raconter leur aventure » et « rassurer les futurs parents » qui hésitent. «J’étais heureuse de remplir cette mission, et j’ai toujours un lien avec ces enfants dont je ne me considère pas comme la mère mais un peu comme une tante », explique cette femme hétérosexuelle mariée et mère de deux enfants, qui travaille toujours au Nevada Fertility Center comme coordinatrice du programme international.
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