Généthique – GPA : Une femme ne peut être utilisée comme un moyen procréatif

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« Face à ces progrès indéniables en matière de prise en charge de la stérilité, se sont fait jour de potentielles dérives de leur utilisation ». Lors d’un débat organisé par l’Union des avocats européens (UAE) à Marseille, le doyen des présidents d’honneur de l’UAE Gérard Abitbol s’est adressé à un collège de professionnels constitué en majorité de magistrats, de médecins et d’avocats.

« Les sigles PMA et GPA ont un faux air de famille du fait de lettres communes », a-t-il soulignée, une « rhétorique musicale soigneusement orchestrée par ceux qui veulent faire passer en douceur la GPA après l’admission préliminaire de la PMA ». Néanmoins, faisant un état des lieux des législations sur la PMA et la GPA adoptées par la France et d’autres Etats, il a observé que « de tous les pays d’Europe, la France reste le plus fidèle au principe d’indisponibilité du corps humain inscrit dans son Code civil ».

 

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