Analyse Quelques jours avant l’examen à l’Assemblée nationale du projet de loi de bioéthique, l’Académie nationale de médecine fait paraître, ce samedi 21 septembre, sa position sur le texte. Si la PMA relève davantage d’une « loi sociétale », l’académie soulève des réserves « liées à de possibles conséquences médicales ».
À quelques jours de l’examen, à l’Assemblée nationale, du projet de loi de bioéthique, l’Académie nationale de médecine (ANM) fait connaître ce samedi 21 septembre sa position sur le texte.Le premier sujet, auquel l’Académie de médecine accorde une large place dans son rapport, est celui de l’extension de l’Aide médicale à la procréation (AMP ou PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules. Une extension qui, selon l’académie, « relève davantage d’une loi sociétale (…) que de la loi de bioéthique ». Si, dès lors, elle ne « s’estime pas à même de donner un avis hors du champ de ses missions », l’ANM soulève des réserves « liées à de possibles conséquences médicales ».L’académie se souligne ainsi « la rupture anthropologique majeure » constituée par la conception « délibérée d’un enfant privé de père », qui « n’est…
Lire la suite sur le site de La Croix