Des associations s’inquiètent de l’apparition de la notion de «GPA éthique» dans le débat en France.
Les anti-GPA s’inquiètent d’un discours de plus en plus favorable à la pratique des mères porteuses dans la sphère publique. Alors que la GPA (gestation pour autrui) est prohibée en France, plusieurs voix se sont élevées ces derniers mois pour promouvoir un recours «encadré» aux mères porteuses ou tout au moins pour réclamer une reconnaissance des parents d’intention, qu’il s’agisse de couples d’hommes ou de couples hétérosexuels où la femme ne peut pas enfanter.
«Les témoignages émotionnels, sans réflexion sur la question des droits humains, se multiplient, alors que la GPA est tout de même interdite en France»
En octobre, le livre de l’animateur Marc-Olivier Fogiel sur ses deux filles, nées par GPA aux États-Unis, a bénéficié d’une très large couverture médiatique et d’articles plus axés sur le bonheur familial du journaliste que sur des questions éthiques. En parallèle, un rapport du think-tank Génération libre plaidait pour un «un encadrement juste et efficace de la GPA en France».