L’éditorial du Figaro, par Vincent Trémolet de Villers.
Entre les soubresauts d’une pandémie historique et les premiers effets de l’effondrement économique qui en découlent, quelques députés ont donc voté dans la nuit du 31 juillet ce que chacun (qu’il approuve ou dénonce cette loi) considère comme un profond bouleversement anthropologique. Les débats? Si ces sujets n’étaient pas d’une extrême gravité, on pourrait sourire de l’embarras de Jean Castex, premier ministre fraîchement nommé contraint de porter la voix de son nouveau parti et confondant «PMA post-mortem» et «PMA postmoderne», ou d’Éric Dupond-Moretti prenant sa grosse voix pour faire oublier qu’il s’embrouille dans les amendements d’une loi qu’il doit défendre en même temps qu’il la découvre.
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