Ludovine de La Rochère: «Le confinement nous rappelle que la famille est le premiers refuge»

Publié le

FIGAROVOX/TRIBUNE – Si le drame des violences conjugales s’est tristement invité dans l’actualité, il ne faut pas oublier que la plupart des familles sont un foyer chaleureux pour les Français confinés. L’État devra s’en souvenir, souligne la présidente de la Manif pour tous.

Depuis la deuxième semaine de confinement, le drame des violences familiales s’invite dans l’actualité, la prolongation du confinement et le climat anxiogène étant des facteurs aggravants. Ces situations tragiques nous mettent mal à l’aise. Comment pourrait-il en être autrement en imaginant ces violences, physiques, psychiques ou sexuelles, qui doivent être dénoncées et combattues par tous les moyens. Le malaise est en outre renforcé lorsque nous n’entendons parler des familles que sous cet angle dramatique.

Pourtant, nous ne devons pas oublier que si le confinement est possible, c’est bien grâce aux familles: le gouvernement a pu prendre la décision de fermer les crèches, écoles, collèges et lycées parce qu’il sait que les parents sont là, présents et responsables, pour l’immense majorité d’entre eux. Si la plupart des élèves suivent leurs cours via un écran, s’ils y sont assidus et s’ils font leurs devoirs, c’est bien parce que leurs parents font le nécessaire. Et si les plus jeunes parviennent à poursuivre leurs apprentissages, c’est encore grâce à leurs parents, qui ont pris le relais des maitresses d’école. C’est aussi parce que dans les foyers, l’ambiance est assez sereine pour cela.

Lire la suite sur le site de Figaro Vox