Contester l’opportunité d’un texte imposé sous l’influence des groupes de pression. Au moment où le projet de loi relatif à la bioéthique est annoncé pour le 6 juillet en deuxième lecture à l’Assemblée, la droite dénonce une précipitation du gouvernement sur un sujet qu’elle juge hors des urgences parlementaires. Les Républicains craignent de ne pas pouvoir débattre sereinement alors que chacun s’attelle à la reconstruction économique et sociale du pays.
«C’est quasiment le premier texte du déconfinement, alors que d’autres sont en attente. Le gouvernement veut solder cette question au plus vite sous la pression terrible des militants et de certains députés de la majorité qui font de l’examen de cette loi un casus belli», s’indigne Annie Genevard, vice-présidente de l’Assemblée. «Le plus grand danger est de provoquer une division et des tensions à un moment où notre pays n’a pas besoin de cela et où ce sujet n’est absolument pas prioritaire, comme le disent les sondages», abonde Xavier Breton. Les parlementaires regrettent aussi le choix du temps programmé qui réduira le débat dans l’hémicycle à 25 heures, moitié moins qu’en première lecture.
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