La contre-attaque n’a pas tardé. Le haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, a vertement critiqué, ce mardi, un rapport que venait à peine de publier l’Institut de la protection sociale (IPS). Ce centre de réflexion y affirme que le futur système de retraite universel par point , que veut instaurer le gouvernement, serait particulièrement lourd de conséquences pour les familles, et en particulier pour les femmes.
« La démonstration de l’IPS est un argumentaire partiel et volontairement à charge », tacle dans un communiqué le haut-commissaire. « En retenant le cas d’une femme née en 1963 et partant en retraite à 62 ans au 1er janvier 2025, on ne tient pas compte de la variété des âges de départ à la retraite », pointe-t-il. L’IPS « omet volontairement les inégalités dont souffrent les femmes dans le système actuel », dénonce-t-il aussi.
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