FIGAROVOX/TRIBUNE – Ce week-end a lieu à Paris la deuxième édition du salon «Désir d’enfant», au cours duquel des conférences promeuvent notamment la GPA ou le don d’ovocytes. La journaliste Céline Revel-Dumas décrit cet espace comme une zone de non-droit où les limites bioéthiques sont ignorées.
Les 4 et 5 septembre se tient la seconde édition du Salon «Désir d’enfant» à l’Espace Champerret dans le XVIIe arrondissement de Paris. La première fois – en septembre 2020 – c’était une erreur. Elle est humaine – errare humanum est. Quid de la seconde fois ? Est-on toujours dans l’Humain ? La question est particulièrement à propos lorsque l’on en vient au domaine de la procréation assistée.
Au programme du salon «Désir d’enfant» ? Pas moins de huit conférences sur la GPA, la «gestation pour autrui », et d’autres encore portant sur le «don» d’ovocytes – presque toujours une vente ou un achat dès que l’on sort de nos frontières -, le tout accompagné d’ «options» telles que la sélection du sexe du futur enfant – profondément contraire à tous les principes affirmés et réaffirmés par les comités d’éthique en tous genres.
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