Valeurs actuelles. Le Comité d’éthique vient de rendre son rapport au terme d’un embargo drastique. Que pensez-vous de cette façon de faire ?
Ludovine de la Rochère. Il est plutôt inhabituel de refuser de transmettre un rapport, surtout un rapport de cette consistance, avant sa présentation publique. Les responsables d’associations ont, comme les journalistes d’ailleurs, besoin de temps pour appréhender sereinement ce travail, il est donc dommage de les en avoir privé. Je ne sais pas si cela traduit une inquiétude quelconque du Comité d’éthique mais c’est étonnant…
Pourquoi avoir vous-même publié un bilan de la consultation ?
Il s’agit d’un document-témoin. La participation a été très forte, tant dans les débats que dans la consultation en ligne, et les auditions ont été elles aussi très nombreuses. Nous disposons donc d’une photographie inédite, d’un état des lieux particulièrement complet, à la fois de l’opinion publique et du regard des professionnels. Nous tenions absolument à conserver, au moins sur le thème « procréation et société », qui est au cœur de notre travail, de notre démarche, une trace aussi précise que possible – d’où l’existence de ce « rapport parallèle », qui fait quand même quatre cents pages !
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Source :
ParMickaël Fonton / Publié le 06/06/2018 à 10h02
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