ONU – 1er décembre 2025 : intervention en vue de la 59eme session de la Commission Population et Développement.
Du 13 au 17 avril prochain se tiendra à New-York la 59eme session de la Commission Population et Développement. Cette édition se réunira autour du thème “Population, technologie et recherche dans le contexte du développement durable”.
A cette occasion, les ONG ayant le statut consultatif auprès des Nations-Unis et suivant activement les travaux onusien pouvaient participer aux préparatifs de la session et envoyer une contribution écrite se rapportant au thème de celle-ci. Le Syndicat de la Famille a insisté sur la nécessité d’une réponse au bon niveau – celui de la famille – sur les risques générées par la croissance exponentielle des évolutions technologiques et la démographie déclinante.
Les défis technologiques et démographiques remodèlent les sociétés et remettent en question les liens intergénérationnels et la cohésion sociale.
Devant ces défis colossaux, force est de constater que depuis plusieurs décennies, les choix politiques et législatifs se sont principalement focalisés sur l’individu. Cette nouvelle perspective met de côté le maillon pourtant essentiel pour le bien-être des personnes et le développement durable des sociétés : les familles.
Depuis sa création en 2012, notre association alerte sur cet angle mort de l’action politique. Son action est depuis toujours centrée sur la défense de la famille, première cellule humaine de sociabilité, principal vecteur d’adaptation pour les sociétés. C’est pourquoi notre association n’a de cesse d’alerter la communauté internationale sur l’urgence de mettre la famille au cœur de ses réflexions.
Premières pierres des sociétés, les familles sont l’articulation entre l’individu et le collectif parce qu’elles accueillent et éduquent les enfants, en particulier par la transmission du savoir-être, l’exercice concret de la cohésion et de la solidarité intergénérationnelle : elles sont ainsi les premières alliées du développement durable.
Qu’est-ce que la Commission de la population et du développement de l’ONU ?
Cette commission, qui se réunit tous les ans en avril à New York, a pour mission de suivre et d’examiner la mise en œuvre du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) (appelée parfois Conférence du Caire) de 1994.
Elle établit des normes internationales et élabore des politiques axées sur le développement solidaire, équitable et durable à travers le monde. Elle réalise des recherches et élabore des conseils et recommandations liées à la population mondiale et au développement durable.
Le CIPD étant proche des engagements pris dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD) de l’agenda 2030 de l’ONU, la Commission de la population et du développement contribue à la mise en place de ces objectifs.
ONU – 31 octobre 2025 : Réponse à l’appel à contributions de la Rapporteuse spéciale sur la vente et l’exploitation sexuelles d’enfants
La Rapporteuse spéciale sur la vente d’enfants a demandé aux organisations de la société civile et aux différentes parties prenantes de lui apporter des éléments pour nourrir le rapport qu’elle présentera lors de la 61ème session du Conseil des Droits de l’Homme en février 2026.
Ce rapport aura pour but de faire le point sur les nouveaux risques et les manières de protéger efficacement les enfants contre.
Notre association a saisi cette occasion pour envoyer un rapport dénonçant les risques encourus par les enfants dans le cadre de l’exploitation reproductive et en particulier toutes les formes de gestation pour autrui.
Nous avons ainsi rappelé que la gestation pour autrui est évidemment un trafic national et international d’enfants qui sont cédés à des tiers, à titre payant ou contre indemnités.
Dans tous les cas, nous avons souligné avec force combien l’enfant obtenu dans ce cadre se trouve privé de tous ses droits fondamentaux, notamment celui d’être traité comme une personne à part entière. La gestation pour autrui, convenue dans le cadre d’un accord écrit ou oral, transforme chaque enfant en résultat d’une transaction.
ONU – mars 2026 : intervention pour la 70ème session de la Commission de la condition de la femme (CSW)
Du 9 au 20 mars 2026, la 70ème édition de la Commission de la condition de la femme (CSW) aura lieu à New-York, sur le thème “Garantir et renforcer l’accès à la justice pour toutes les femmes et les filles, notamment en promouvant des systèmes juridiques inclusifs et équitables, en éliminant les lois, politiques et pratiques discriminatoires et en s’attaquant aux obstacles structurels”.
Notre association a saisi l’occasion des préparatifs de cette session pour envoyer une contribution écrite.
Sur ce thème, nous avons rappelé aux Etats Membres et aux membres de la Commission qu’il est indispensable que la justice prenne véritablement en compte les discriminations persistantes, nouvelles discriminations et violences qui touchent les femmes et parmi celles-ci la gestation pour autrui.
Tant que cette pratique sera tolérée, la justice ne pourra être ni universelle, ni égale, ni véritablement réparatrice et à ce jour, force est de constater que les femmes sont abandonnées face à l’exploitation reproductive.
ONU – 15 septembre 2025 : 60e session du Conseil pour les Droits de l’Homme
A l’occasion de la 60ème session du Conseil des droits de l’Homme, le Haut-Commissaire aux droits de l’Homme a présenté son rapport sur les personnes intersexes, pour lequel le Syndicat de la Famille avait contribué en novembre 2024.
Ludovine de La Rochère a été sélectionnée pour participer en visio à la discussion du 15 septembre 2025. Elle a rappelé la position de notre association : l’intersexuation n’est pas une simple “variation” de l’identité humaine mais bien une pathologie médicale exigeant des réponses thérapeutiques adaptées.
Ludovine de La Rochère a rappelé que la contestation de ces opérations médicales cache en réalité une idéologie cherchant à effacer la dualité des sexes et appelé le Haut-Commissaire à agir pour garantir aux enfants intersexués l’accès aux soins dont ils ont besoin.
ONU- 25 mars 2025 : intervention pour la 69e session de la Commission de la condition de la femme (CSW)
Du 10 au 25 mars 2025, la 69e édition de la Commission de la condition de la femme (CSW) avait lieu au siège de l’ONU à New-York. Notre association a contribué à cette session avec une intervention écrite sur la GPA, traduite et adressée par l’ONU à tous les représentants des États Membres.
En cette année anniversaire du programme d’action de Beijing qui marque une date importante, du point de vue de l’ONU, pour les droits des femmes, notre association a souligné que malgré la volonté affichée en faveur de la défense des femmes, la GPA n’est pas encore une priorité pour les États membres.
Cette nouvelle forme d’exploitation rend les femmes du monde entier très vulnérables et l’absence d’actions de l’ONU est en contradiction avec ses déclarations et engagements.
Notre association a de nouveau appelé les États Membres à condamner toutes les formes d’exploitation reproductive, à commencer par la gestation pour autrui, mais sans oublier le scandale des prélèvements ovocytaires imposés aux femmes, par la pression sociale ou moyennant finances.
ONU – 7 février 2025 : Rapport de l’association sur le Luxembourg pour la 90e session du Comité pour la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW).
En préparation à la 90e session de revue de la mise en place du CEDAW, l’association a envoyé un rapport pour l’examen du Luxembourg prévu par l’ONU.
L’association a rappelé à cette occasion que la législation luxembourgeoise n’était pas suffisante pour protéger les femmes contre les risques d’exploitation reproductive. Le rapport a souligné le fait qu’encadrer la gestation pour autrui (GPA) n’aura pour effet que de donner bonne conscience au législateur et aux commanditaires en ne luttant aucunement, en réalité, contre l’exploitation reproductive et en ne protégeant ni les femmes ni les enfants.
Encore une fois, l’association a rappelé que face à cette violence manifeste, la fermeté et la détermination sont les seules possibilités.
ONU – 25 septembre 2024 : Appel au Conseil des droits de l’Homme en faveur d’une décennie internationale d’action pour famille.
Avec une centaine d’ONG, notre association a appelé le Conseil des Droits de l’Homme, dans sa 57e session, à l’ouverture d’une décennie internationale de la famille.
Cette initiative qui a rassemblé plus d’une centaine d’ONG fait suite à une déclaration de l’Etat du Vanuatu pour l’ouverture d’une décennie d’action pour la famille. L’appel souligne l’importance capitale de relever les défis liés à la famille et la nécessité d’une intégration et d’une défense de la famille au sein du dispositif de l’ONU.
https://x.com/Giorgio_ADFIntl/status/1838906456046727372
Ce même appel a été réitéré lors du débat général de la 63e session de la Commission du développement social (CSocD63) (à 2h40min) le 12 février 2025 à New-York.
ONU – 15 février 2024 : intervention sur le sujet des personnes trans dans les compétitions sportives en vue du rapport du Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme
Notre association a répondu, en partenariat avec Juristes pour l’enfance, à l’appel à contribution pour le rapport du Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme intitulé « Pour un sport exempt de discrimination ».
L’objectif était d’apporter des éléments concrets pour la préparation du rapport du Haut-Commissaire qui sera présenté prochainement à la 60e session du Conseil des Droits de l’homme sur le thème « Un univers sportif exempt de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée ».
Nos deux associations ont souhaité attirer l’attention du Haut-Commissaire sur le projet d’inclure des athlètes trans dans les compétitions sportives, et plus particulièrement des hommes qui se déclarent femmes et veulent concourir dans les catégories féminines.
Ensemble, nous avons souhaité rappeler combien l’inclusion, parfois à marche forcée, de ces athlètes est source de violence psychologique et même parfois physique pour les athlètes femmes.
Fortes de leurs expériences sur le terrain et de leurs expertises, nos deux associations enjoignent le Haut-Commissaire à protéger les femmes dans l’exercice sportif en soulignant l’importance d’adopter des politiques qui prennent en compte les différences entre les hommes et les femmes afin de garantir à tous un univers sportif réellement exempt de toute discrimination.
> Lire le rapport du Haut-Commissaire publié par l’ONU le 27 août 2024
ONU – 15 novembre 2024 : contribution pour le rapport du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme sur les personnes intersexes
En réponse à l’appel à contribution du Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme sur les personnes intersexes, l’association a exposé le fait que l’intersexuation est une pathologie médicale qui a besoin d’une réponse thérapeutique et d’une prise en charge professionnelle adaptée.
Cette prise en charge nécessaire est aujourd’hui caricaturée et gommée du fait d’une instrumentalisation à des fins idéologiques. En effet, la sensibilisation aux souffrances des personnes concernées est en réalité détournée au profit d’une idéologie du genre qui cherche à s’imposer. L’objectif sous-jacent est de sortir de l’altérité sexuelle homme-femme et d’obtenir la reconnaissance d’un statut intermédiaire visant la création, à terme, d’une troisième catégorie de genre.
(Dans le cadre de l’ONU, l’association reste dénommée La Manif Pour Tous en raison de la longueur des procédures de réattribution du statut consultatif suite à un changement de statut).