Prévention

Comme chacun peut le constater depuis des années, la famille est largement oubliée, voire méprisée par nos responsables politiques. Même dans le contexte actuel d’augmentation des violences, y compris de la part d’adolescents, nos dirigeants proposent de sanctionner les parents, mais ils n’ont pas l’idée d’agir aussi en amont pour prévenir les difficultés des familles.

Pourtant, la famille est pleinement humaine : c’est là sa force, mais parfois aussi sa fragilité. Elle peut donc être touchée par des difficultés graves qui conduisent à la déstabiliser. Aujourd’hui, pour de multiples raisons, les familles connaissent des difficultés croissantes et elles ont d’autant plus de mal à éduquer leurs enfants.

Or le mieux pour l’enfant, mais aussi pour les adultes, c’est la stabilité. Celle-ci est une condition essentielle au bien-être et à la sécurité affective et psychique des uns et des autres. La stabilité, en outre, facilite considérablement l’éducation et l’épanouissement de l’enfant. Bénéficier d’une vie de famille apaisée, c’est bon pour les enfants comme pour les parents et cela rejaillit sur toute la société.

Le Syndicat de la Famille propose une vision globale de la politique à mener pour la famille, ainsi que de nombreuses propositions, dont une partie vise donc à prévenir les difficultés conjugales et familiales.

Le Syndicat de la Famille propose aussi, ci-dessous, des repères pour déterminer l’aide dont un couple ou une famille peut avoir besoin.

L’objectif est d’aider à chercher le professionnel qui sera le plus adapté à la problématique dont il s’agit. Il arrive en effet que des couples, avec ou sans enfant, aient des attentes qui ne correspondent pas au thérapeute qu’ils consultent : ils pensent alors que leur problème est insoluble, alors qu’il faut parfois juste prendre les choses dans un autre sens.

Voici les aides possibles en cas de difficultés :

  1. Le psychiatre. Il est médecin. C’est le seul à pouvoir fournir une ordonnance. Dans le cas de troubles qui perturbent l’équilibre, voire empêchent d’avoir des relations pacifiées, de travailler, de dormir, de bien s’alimenter, ou dans le cas d’idées suicidaires envahissantes, il faut consulter directement un psychiatre. Il ne faut pas croire que tous veulent mettre directement sous médicament. Il ne faut pas hésiter à bien formuler sa demande pour qu’il puisse poser un diagnostic et adapter l’aide qu’il apporte.
  2. Le psychologue. Il est formé aux pathologies, à la construction individuelle de la personne et aux fonctionnements des interactions interpersonnelles. Face au mal-être et aux problèmes rencontrés, il va pouvoir poser un diagnostic et orienter. Il sera en mesure de conseiller de consulter un médecin, psychiatre, thérapeute ou de proposer une psychothérapie avec lui. Il peut travailler en lien avec d’autres professionnels afin de mieux aider.
  3. Les psychopraticiens et tous les titres dérivés. Ils sont formés à une ou plusieurs spécialités, centrées sur des techniques particulières. Cette aide est précieuse lorsque le problème concerné a été bien identifié et que la technique du thérapeute répond spécifiquement à ce problème. La difficulté est donc de s’assurer de la source du problème. C’est pour cela qu’il est recommandé de faire dans un premier temps une rencontre avec un psychologue afin d’être aidé à bien identifier les racines des difficultés et, dans un second temps, d’aller voir le thérapeute spécialisé. Cela évite de s’épuiser à tenter différentes techniques qui en réalité ne répondent pas directement au besoin.
  4. Le conseiller conjugal. Comme les thérapeutes, il est formé à l’aide à la relation. C’est donc une aide précieuse lorsque les deux membres du couple sont dans de bonnes dispositions et sont prêts à tenter de nouvelles façons de communiquer. Il est néanmoins recommandé d’aller d’abord voir un psychologue, formé en psychothérapie conjugale, qui déterminera la source des difficultés et aidera à ne pas passer à côté de pathologies ou blocages qui ne seraient pas dus à la relation de couple, mais à la construction individuelle des membres du couple. Une fois ceci mis de côté, le conseiller conjugal sera plus efficace. Si les intéressés tentent en premier le conseil conjugal, il faut bien retenir que lorsque les difficultés persistent, il faut aller consulter un psychologue avant de penser que le couple est voué à l’échec !

Chaque spécialiste a une formation plus ou moins longue et plus moins orientée. Il ne faut pas négliger l’importance de la formation : l’aide psychologique ne se résume pas à la simple écoute bienveillante, même si elle est importante. C’est un domaine complexe, le regard et l’analyse se doivent d’être bien éclairés.

Privilégiez des professionnels qui vous sont recommandés et vérifiez bien les titres et formations de chacun.

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