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Éducation sexuelle à l’école : le Syndicat de la Famille s’associe à une saisine du Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU

Communiqué de presse
Paris, le 10 décembre 2025

Le Syndicat de la Famille annonce rejoindre la saisine du Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU déposée ce mercredi 10 décembre 2025. Objectif : obtenir la suspension de l’application du programme EVARS (Éducation à la Vie Affective, Relationnelle et Sexuelle) ou, a minima, garantir une information préalable des parents et leur donner la possibilité de dispenser leurs enfants d’y assister.

Dès l’annonce d’un projet de programme EVARS qui serait obligatoire dans tous les établissements scolaires publics et privés sous contrat, Le Syndicat de la Famille avait déclaré être favorable à l’élaboration d’un programme, mais s’était aussi inquiété de son caractère obligatoire et, dans le contexte actuel, du risque de détournement idéologique.

Hélas, les faits ont donné raison au Syndicat de la Famille, qui a décrypté en profondeur le projet et vivement dénoncé le décalage entre les déclarations des ministres successifs de l’Education nationale et la réalité du contenu du programme.

Tous les parents sont évidemment favorables à promouvoir l’égalité entre les filles et les garçons et opposés à toutes les formes de violences. Les ministres n’ont d’ailleurs cessé de parler des objectifs de l’EVARS, mais en se gardant bien d’aborder le contenu. Or si celui-ci n’est pas à la hauteur des objectifs affichés, et même largement contre-productif, il est surtout profondément imprégné d’une idéologie de déconstruction des relations homme-femme et des identités sexuées. Une telle propagande est particulièrement néfaste pour la construction personnelle et relationnelle des enfants et des adolescents. A cela s’ajoute la banalisation de la sexualité dès l’entrée au collège, ce qui ne respecte ni la maturité, ni l’intimité des élèves, pas plus que l’éducation et les valeurs que les parents peuvent vouloir transmettre à leur enfant, la sexualité soulevant d’importantes questions humaines, psychologiques et morales.

Le Syndicat de la Famille s’associe donc à la saisine du requérant, accompagné par les associations ECJL et Juristes pour l’enfance, et espère que cette instance de l’ONU fera droit au respect de l’intérêt supérieur de l’enfant et aux droits des parents, conformément au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, en particulier dans ses articles 10 §1 et 13 § 1 et 3.

Contact presse : Tel : 06 14 83 47 02

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