Suspension de l’éducation sexuelle à l’école : « risque zéro pour la protection des enfants »
Le Syndicat de la Famille appelle à la suspension immédiate de l’éducation sexuelle à l’école tant que les casiers judiciaires de tous les intervenants n’ont pas été vérifiés
La révélation par Médiapart, ce 13 septembre, du fait qu’un référent EVARS nommé par le rectorat de Montpellier avait été condamné en 2011 pour détention d’images pédopornographiques ouvre un double scandale : celui de la nomination de ce référent, mais aussi la non-vérification systématique des casiers judiciaires de tous les référents et intervenants auprès des élèves comme des enseignants, en particulier dans le domaine de l’éducation affective, relationnelle et sexuelle à l’école (EVARS).
Après les scandales de 2015 et 2016 (27 puis 30 fonctionnaires de l’Education nationale alors en poste avaient été précédemment condamnés pour des actes mettant en cause des enfants), l’Education nationale et l’ensemble des rectorats auraient dû être plus vigilants. Le Syndicat de la Famille appelle à la suspension de la mise en œuvre des séances d’EVARS tant qu’un dispositif de vérification systématique et transparent n’aura pas été mis en place.
Le Syndicat de la Famille avait alerté sur ce sujet à la suite d’un rendez-vous de ses représentants locaux avec des responsables de ce même rectorat de Montpellier, le 26 septembre 2024. A la question de savoir si les CV et casier judiciaire des intervenants dans les classes étaient bien vérifiés au préalable, les responsables du rectorat avaient indiqué que ce n’était pas le cas pour les membres d’associations agréées. Compte-tenu du caractère très sensible de l’EVARS et du risque d’attenter à la conscience et à l’intimité des élèves, il en va de la responsabilité du ministère de l’Education nationale. Une enquête préalable doit être systématiquement conduite pour tous les référents et intervenants.
Le Syndicat de la Famille appelle donc à la suspension immédiate des séances d’éducation affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) tant que les casiers judiciaires de tous les référents et intervenants n’ont pas été vérifiés et tant qu’un dispositif n’a pas été mis en place pour systématiser ces vérifications.
Le Syndicat de la Famille appelle en outre à la transparence vis-à-vis des parents : ceux-ci doivent savoir à l’avance qui intervient et qu’il puisse s’assurer que le casier judiciaire de l’intéressé a bien été vérifié.
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