« C’est en particulier sur le « Certificat européen de filiation » que nous dénonçons depuis l’origine de ce projet puisqu’il vise à obliger les États membres à reconnaître de fait la GPA. Pour ma part, j’interviens sur le rôle des politiques pour promouvoir les droits humains et contrer la GPA. » Découvrez l’intervention de Ludovine de La Rochère pendant une conférence au Parlement Européen à Bruxelles.
Les traités et valeurs européennes impliquent que les responsables politiques agissent pour que la GPA, sous toutes ses formes, soit condamnée et interdite. La GPA, qui est un esclavage de la femme, une traite humaine des enfants et un manque à la dignité de tous est déjà condamnée par des traités internationaux. C’est la responsabilité des politiques européens de faire appliquer lesdits traités.
Selon l’article 2 du Traité de Lisbonne : « L’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine « .
Selon l’article 3 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’ONU: « Dans le cadre de la médecine et de la biologie, doivent notamment être respectés : […] l’interdiction de faire du corps humain et de ses parties, en tant que tels, une source de profit ».
Selon l’article 5 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’UE : « Nul ne peut être tenu en esclavage ni en servitude » et « La traite des êtres humains est interdite ».
En cohérence avec ces traités et chartes, l’Union européenne ne peut ni tolérer ni faciliter la pratique de la GPA. Plusieurs choses doivent alors être faites :
1/ Ne pas tolérer la GPA sur son propre territoire
- Le projet de « Certificat européen de filiation » doit être abandonné.
- L’Union européenne doit quitter et dénoncer le groupe de travail « filiation et maternité de substitution » de la Conférence de La Haye
2/ L’Union européenne doit condamner toutes formes de GPA
3/ L’Union européenne doit être à l’initiative pour faire reconnaître la GPA comme une forme de traite humaine et d’exploitation par l’ONU
L’intégralité de la conférence ici :