A l’école
Le jeudi 30 septembre 2021, le Ministère de l’éducation nationale a publié une circulaire «
pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire». Ce document dicte l’obligation de reconnaissance, d’attention particulière et d’accompagnement individualisé, par les professeurs et par l’École, des enfants qui s’autodésignent « transgenres ».
La circulaire fixe comme postulat de départ le principe d’auto-proclamation du genre ressenti, tel qu’il est revendiqué par les défenseurs d’une identité « transgenre ». Elle estime que «
le seul indicateur fiable de l’identité de genre d’une personne, quel que soit son âge, est son autodétermination ». L’enfant pourra décider, quel que soit son âge, à quelle catégorie il souhaite appartenir. Le mal-être de l’enfant est d’emblée perçu comme un refus de son propre sexe. Il n’y a donc pas d’invitation à agir en concertation avec les parents pour que l’enfant se sente bien dans son identité, bien dans sa peau.
Les enseignants ont désormais l’obligation de reconnaître et d’appliquer «l’identité de genre ressentie» par l’élève, c’est-à-dire :
- Appliquer à l’oral et à l’écrit, en classe et dans l’enceinte de l’établissement, le prénom d’usage choisi par l’enfant (avec l’accord des deux parents pour les mineurs). Ce prénom devra figurer dans tous les documents qui relèvent de l’organisation interne (listes d’appel, carte de cantine, carte de bibliothèque, etc). Le prénom inscrit à l’état civil restera valide pour les épreuves de certains diplômes nationaux.
- Veiller à ce que tous les enfants et tous les adultes appliquent ce prénom d’usage choisi par l’enfant.
- Accepter la venue en jupe et maquillé d’un garçon dont « l’identité ressentie » est celle d’une fille, et réciproquement. Le texte stipule que « le respect des choix liés à l’habillement et à l’apparence est également un aspect important de la reconnaissance de l’identité de genre de ces jeunes». Les vêtements autorisés le seront « pour tous les élèves sans distinction ».
- Autoriser l’accès aux toilettes, aux vestiaires, aux dortoirs du sexe correspondant à « l’identité de genre ressentie » par l’élève. La circulaire recommande en effet d’adapter « l’usage des espaces d’intimité (toilettes, vestiaires, dortoirs)», « à la demande des intéressés et selon la disponibilité des lieux ». Ainsi, un établissement pourra « autoriser l’élève à utiliser les toilettes et vestiaires conformes à son identité de genre » ou encore, pour les internats, « autoriser l’élève à occuper une chambre dans une partie de l’internat conforme à son identité ». Des dispositions à appliquer également, « dans la mesure du possible », « lors des déplacements, sorties et voyages scolaires ».
A l’université
Les “études de genre” sont aujourd’hui largement financées et soutenues par l’Etat. Des licences et des masters sur le genre se développent peu à peu dans toutes les universités de France, sur l’initiative de professeurs militants (la Sorbonne vient notamment de créer un diplôme universitaire intitulé
« Prise en charge de la transidentité » à destination d’un public très large).
Couplées à des enseignements de sociologie, d’économie, de droit, de philosophie, etc., ces formations sur le genre donnent lieu à des diplômes qui permettent aux élèves d’entrer dans le monde du travail dans de nombreux secteurs. Si ces études sont fondées sur de bonnes questions : Qu’est-ce que l’homme ? Qu’est-ce que la femme ? Quelle est la valeur de la différence sexuelle ? etc., elles y apportent des réponses pleines de présupposés militants.
Se sont aussi développés des centres de recherche sur le genre et sur les inégalités « femme-homme » (tel que
l’Institut Emilie du Châtelet ou
le centre Hubertine Auclert) qui financent des recherches scientifiques sur le sujet, organisent colloques et conférences à ce propos et soutiennent des actions qui promeuvent « l’égalité entre les femmes et les hommes ». Derrière ces prétentions scientifiques et altruistes se cachent en réalité de nombreux présupposés militants, notamment une volonté d’effacer toute différence sexuelle.