Certaines séances d’éducation sexuelle qui se sont tenues ces dernières années ont révélé de graves dérives, jugés comme telles d’après les réactions des enfants, de leurs parents et de nombreux pédopsychiatres.
Première dérive, la description crue et clinique faite aux élèves de pratiques sexuelle : quel que soit l’âge - et encore moins en primaire bien sûr -, les adultes n'ont pas à imposer ce genre de récit et desccriptif à des enfants ou des adolescents. Malheureusement, ce type d’informations crues et explicites (masturbation, pratiques, positions, sextoys …) est clairement affiché sur le site officiel « onsexprime.fr » (recommandé à partir de 11 ans par Santé publique France) et sur d’autres sites publics labellisés par tel ou tel ministère (ex : le Planning Familial). Les pédopsychiatres parlent d’effraction psychique : ces informations portante atteinte à l'imaginaire de l'enfant, elles peuvent le dégoûter de l'amour. Elles sont en outre imposées à l'élève SANS SON CONSENTEMENT, contrairement aux recommandations officielles de l'Education nationale en la matière.
Deuxième danger : le prosélytisme de l'idéologie du genre. La circulaire de 2018 a engagé les établissements scolaires à aborder la question des « stéréotypes de genre » et celle de 2021 sur "l'accompagnement des élèves trans" est allée encore plus loin en encourageant les dits établissements à développer de bonnes pratiques pour l’accueil et l’accompagnement des « élèves trans ».
Outre que les personnels ne sont pas qualifiés pour traiter ces problématiques, il est regrettable que l’EN se fasse l’écho d’une idéologie aussi hasardeuse, particulièrement auprès de mineurs.
L’idée que si un adolescent est mal dans sa peau, c’est qu’il est peut-être né dans le mauvais sexe et qu’il conviendrait de débuter une « transition de genre » est criminelle. La transition consiste pour un adolescent, après le changement de prénom, à la prise de bloqueurs de puberté puis à un traitement hormonal dit de "réassignation sexuelle", avant d'éventuelles interventions chirurgicales. Dans tous les cas, les conséquences sont irréversibles, y compris avec les bloqueurs de puberté qui, pris trop longtemps, peuvent entraver pour toujours la fonction sexuelle. Les mineurs doivent être absolument protégés de toute incitation à se lancer dans un processus de ce type.
Nota bene : si les opérations chirurgicales de transition sont officiellement interdites aux mineurs en France, il faut savoir que certains hôpitaux pratiquent l’ablation mammaire totale ("double mastectomie) de jeunes filles mineures sous couvert de réductions mammaires. En revanche, Suède et Angleterre ont fermé leurs services cliniques de transition de mineurs eu égard à leurs effets secondaires et aux milliers de plaintes qui en ont résulté.
Enfin, troisième danger, la sexualisation précoce des enfants par le biais d’informations, images, dessins, etc… expliquées par un adulte en position d’autorité (prof, infirmière…) peuvent, en même temps que les dégouter, les familiariser avec la sexualité et ses pratiques. Cela contribue à une sexualisation précoce des enfants et par suite logique à leur exposition aux prédateurs sexuels. Il faut savoir que l’argument de défense le plus souvent utilisé par les pédophiles est que l’enfant est « consentant ». Il pourrait l’être en effet de façon détournée et perverse s’il a entendu parler de sexe à l’école, par un adulte et avec moult détails. On ne peut que s’inquiéter de ces évènements simultanés ; d’une part, familiariser-voire encourager- les enfants aux pratiques sexuelles et d’autre part, tenter de faire apparaitre dans la loi la notion de consentement du mineur.
Nota bene : actuellement, tout acte sexuel sur mineurs de moins de 15 ans est un crime dans le code pénal mais des tentatives juridiques sont faites régulièrement pour réformer le code pénal à ce sujet, en arguant d’un un soi-disant consentement du jeune (cf. QPC et décision 2023-1058 du Conseil Constitutionnel du 21 juillet 2023.