Panorama presse n°21

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L’État semble s’aviser du rôle majeur de la famille

La famille, « cellule de base de la société », est la grande oubliée du pouvoir politique depuis le quinquennat de François Hollande : dès juillet 2015, il avait placé les allocations familiales sous conditions de ressources.

Si elle n’en est évidemment pas la seule cause, cette réforme coïncide avec la chute de la natalité. A la chute vertigineuse de la natalité et à la chute plus ancienne des mariages, s’ajoute une explosion des violences conjugales, des séparations et des divorces, et des maltraitances des enfants par des parents ou des beaux-parents.

C’est par le biais du « secrétariat d’État chargée de l’Enfance » que la réalité d’une imbrication entre l’état de la famille et celui de la société vient enfin d’émerger lors d’un colloque intitulé : « Prendre soin du couple pour mieux protéger l’enfant » qui s’est tenu le 13 octobre 2023 à l’Assemblée Nationale.

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Les ruptures familiales sont un problème public majeur !

Bien qu’il s’agisse du domaine privé, les centaines de milliers de ruptures chaque année deviennent un sujet de santé publique en raison de leur nombre très important. De nombreuses études l’ont démontré : la vie familiale et ses dynamiques relationnelles sont en effet de puissants déterminants de santé, au même titre que l’environnement ou l’alimentation.

Le risque de redoublement est deux fois plus élevé chez les enfants de familles monoparentales. Ceux-ci ont deux fois moins de chances d’être diplômés du secondaire. Les probabilités d’obtenir un diplôme bac + 5 chutent de 45 % à 25 % pour les enfants de parents séparés. Des conséquences se manifestent aussi dans des troubles psychosomatiques confiés en consultation de pédopsychiatrie.

La réponse publique demeurera incomplète tant que l’action sociale se limitera à contenir les effets sans se préoccuper également de prévention. Il est à cet égard nécessaire de porter un regard responsable sur l’angle mort de la conjugalité et d’agir en amont, par des mesures se préoccupant de la précarité des liens conjugaux.

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Pauline Arrighi : « Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique »

La définition du mot « genre » a évolué. Au départ, cette notion permet de distinguer la réalité du corps des rôles sociaux ou des traits de personnalité, qui lui sont associés. Distinguer la biologie du corps et le rôle social est un vrai progrès. Mais aujourd’hui, le genre prétend que le rôle social fait la réalité de la personne. Donc, que si je ne m’identifie pas au rôle social assigné aux femmes et à la « féminité », c’est je ne suis pas une femme. Il s’agit d’un retournement.

Au cours de son enquête, Pauline Arrighi a constaté quelque chose d’intéressant : beaucoup de jeunes hommes et de jeunes filles, des homosexuels ou des lesbiennes, sont très mal acceptés dans leur milieu. Au lieu de défendre l’idée que l’homosexualité n’est pas un problème, les défenseurs du genre expliquent à ces jeunes, qui ne se reconnaissent pas dans les critères de la virilité et de la féminité, qu’en réalité, ils sont transgenres.

Chez les adolescents qui se croient trans, il y a souvent un trouble psychique avec des comorbidités. Le problème est de confondre un trouble avec une identité, qui peut être réclamée par n’importe qui ou qui peut masquer d’autres problèmes.

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