Veille de presse – n°24

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Ecole inclusive : le Conseil constitutionnel censure une réforme introduite par l’éducation nationale dans le projet de loi de finances

Dans leur rapport pour avis sur le projet de loi de finances 2024, les sénateurs de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication s’étaient étonnés d’une « réforme systémique de l’école inclusive introduite en catimini » dans le budget de l’éducation nationale. Le gouvernement avait en effet traduit les engagements pris au mois de mai par le président de la République, dans un article réformant les modalités de prise en charge et d’accompagnement des enfants en situation de handicap à l’école. Le Conseil constitutionnel a cependant estimé que ces dispositions n’avaient pas leur place dans une loi de finances.

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PMA : le désir d’enfant, jusqu’où ?

Dans son livre sorti le 3 janvier dernier, le professeur René Frydman, pionnier de la FIV, s’interroge sur lignes rouges en matière de PMA.

Un parcours physiquement et psychiquement éprouvant

Qu’est-ce donc que ce désir d’enfant qui incite des milliers de couples homme-femme – environ 60 000 par an – mais aussi de couples de même sexe ou de femmes seules – plus de 30 000 demandes depuis la loi de bioéthique de 2021 –, à la PMA ? Un désir qui peut devenir « tyrannie de la reproduction », titre de son ouvrage dans lequel il met en garde contre « l’obsession de l’enfant » au risque de transformer l’aide médicale à la procréation en un vaste marché ?

En France, un cadre légal généreux et rassurant

« Ce glissement vers une médecine au service d’une demande sociétale pose tout de même question », souligne Véronique Lefebvre des Noëttes, psychiatre en hôpital et codirectrice du département d’éthique biomédicale du Collège des Bernardins, à Paris. « La première, très pragmatique, est celle du coût : 4 000 € en moyenne pour une FIV, 1 000 € pour une insémination artificielle. Dans un contexte de budget contraint de la Sécurité sociale, cela oblige à s’interroger sur la limite de la prise en charge. L’autre, d’ordre éthique, interroge la notion de progrès : est-ce qu’au nom du désir des parents, tout ce qui est techniquement possible doit-il être tenté ? »

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Bénédiction des couples de même sexe : le pape François amorce un recul

Dans une note publiée jeudi, Rome révise les modalités de sa décision polémique : les évêques auront le choix de l’appliquer ou non.

Si le cardinal Fernandez y concède aux évêques le soin de décider de bénir ou non des couples homosexuels, c’est seulement en raison du « contexte » de certains pays, notamment dans ceux où l’homosexualité est un délit, afin de protéger ces personnes. « Il est évident que les évêques ne veulent pas exposer les personnes homosexuelles à la violence », souligne-t-il. Le prélat de marteler encore : « Ces bénédictions non ritualisées ne sont pas une consécration de la personne ou du couple qui les reçoit, elles ne sont pas une justification de toutes leurs actions, elles ne sont pas une ratification de la vie qu’ils mènent. »

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