Veille de presse – n°40

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Olivia Maurel, née par GPA : « Je suis née, et j’ai été vendue »

TÉMOIGNAGE. Olivia Maurel est née de GPA, et milite désormais pour son abolition à travers le monde. Son franc-parler engendre des critiques de militants ou lobbys pro-GPA.

« Ma vie a commencé par un abandon. Je suis née, et avant même que ma mère ne me voie, j’ai été vendue. »

À sa naissance, l’acte de naissance initial est scellé devant un juge ; un autre, qui ne fait pas mention d’adoption ou de GPA, est délivré à ses parents d’intention. « Un faux, précise Olivia. Avec l’adoption, on répare la perte des parents. Avec la GPA, on la crée délibérément. »

« Jamais le mot “éthique” ne pourra correspondre à la femme utilisée – ou louée – comme incubateur ou à l’enfant né d’un contrat. »

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LR met sur la table l’interdiction de la GPA dans la Constitution

Le député Fabien Di Filippo dépose une proposition de résolution mardi en alertant ses collègues face à un sujet sociétal « majeur ». 

« Il est important de réagir vu les déclarations très graves de plusieurs ministres qui demandent une ouverture du débat, tels Bruno Le Maire ou Sarah El Haïry. On parle tout de même des droits de l’enfant et de la marchandisation des corps. » 

Il s’agit aussi de combattre une « dynamique sociétale plaidant pour toujours plus de droits individuels et toujours plus de satisfactions des désirs personnels mais toujours moins de responsabilité collective »

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« Le sexe est un fait biologique » : au Royaume-Uni, le NHS opère un tournant majeur sur le sujet de la transidentité

Dans un document publié le 30 avril présentant les modifications à venir de sa « Constitution », le National Health Service (système de santé britannique) définit le sexe comme une réalité biologique déterminante dans les soins apportés aux patients.

Le NHS va même plus loin dans sa déclaration, annonçant que les patients ne pourront plus partager leurs chambres, douches et toilettes avec des patients du sexe opposé. De fait, il ne sera plus possible pour les femmes transgenres, c’est-à-dire de sexe biologique masculin, de demander l’accès aux espaces de repos et d’hygiène réservés aux femmes.

Le jour même de la publication, Victoria Atkins, secrétaire britannique aux soins sociaux et de santé, affirme qu’« il n’est pas nécessaire d’éradiquer le mot “femme” pour respecter les droits de chacun » et qu’il convient d’éviter d’employer un « langage artificiel » au nom de l’inclusivité. 

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