Veille de presse – n°03

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Associations qui portent plainte contre l’état : toujours plus de sexe à l’école 

 

Nous en parlions déjà la semaine dernière, trois associations ont décidé de porter plainte contre l’état. 

D’après eux, les cours d’éducation sexuelle ne sont pas faits dans les écoles, collèges et lycées comme le prévoit la loi. Ils estiment que ce manquement est responsable de l’augmentation de 33% des violences sexuelles entre 2020 et 2021.

Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif Pour Tous, a réagi à cette annonce dans deux tribunes.
– La première, publiée par Famille Chrétienne dans laquelle Ludovine de La Rochère dénonce la vision crue et pernicieuse de la sexualité telle qu’enseignée dans les écoles. Monsieur Pap Ndiaye devrait se préoccuper du niveau des élèves français. Rappelons que l’école française est la plus inégalitaire des pays de l’OCDE. 

En outre, la question de la sexualité n’est jamais évoquée avec le respect ou même l’amour, la seule question posée est celle du consentement. Chose ironique car les parents ne connaissent pas les intervenants qui viennent parler de sujets intimes aux enfants. 

– La deuxième tribune publiée par Valeurs Actuelles, Ludovine de La Rochère décrypte les deux des trois associations portant plainte. 

  • SOS Homophobie, qui fait son business sur des prétendues violences homophobes, lesbophobes, transphobes etc. Ainsi la sexualité n’est analysée que par ses risques: IST, grossesse “non-désirée”… d’une union entre deux personnes qui s’aiment on passe à des problèmes à éviter : un message dangereux à faire passer à des adolescents. 
  • Une autre association portant plainte est le Planning Familial, une association assumant le fantasme selon lequel “un homme peut être enceint” et qui définit le sexe comme une construction sociale est-elle vraiment qualifiée pour parler de sexualité dans les écoles ? 

 

Pour en savoir plus sur ces tribunes, lisez celle de Famille Chrétienne ici et celle de Valeurs Actuelles dans leur magazine papier. 


Journée internationale du droit des femmes 

 

Le 8 mars était la Journée internationale pour les droits des femmes. Célébrée tous les ans à la même date, c’est toujours l’occasion d’une série d’annonces prétendument progressistes. 

Ainsi, Emmanuel Macron, a-t-il fait part de sa volonté d’inscrire la liberté de recours à l’IVG dans la Constitution. Laurence de Charette, journaliste au Figaro, analyse cette annonce comme une “diversion sociétale”. Le droit à l’IVG n’est pas en danger en France, en revanche, le pouvoir d’achat menacé l’inflation, l’hôpital qui s’effondre et la grève menacent plus l’équilibre social. 

Ce sera au tour du Congrès, réuni à Versailles, de décider de ce changement constitutionnel au terme de débats qui seront, n’en doutons pas, houleux.
Édito de Laurence de Charette en entier. 

 

Cette journée n’a malheureusement pas été l’occasion pour nos politiques de dénoncer le trafic d’êtres humains causé par la GPA ou la marchandisation du corps de la femme. 

La Croix a publié une enquête sur la GPA en Colombie qui n’est ni interdite ni encadrée; on y découvre l’horreur du traitement des femmes pauvres qui mettent leur santé en danger pour quelques centaines d’euros. 

L’enquête ici.


La théorie du genre contre les femmes : une tribune de Mathieu Bock-Côté

 

Mathieu Bock-Côté a publié dans le Journal de Montréal une tribune passionnée démontrant que les premières victimes de la théorie du genre sont les femmes. 

Plus personne ne sachant définir une femme, elles sont les premières à en payer le prix. Il évoque notamment le cas de la détenue écossaise trans (un homme ayant changé son état-civil pour être une femme) qui a été condamné pour viol et devait être incarcéré dans une prison pour femme. Face à la, juste, colère populaire, la Première Ministre écossaise a dû reculer. 

Ce type de débat, de plus en plus fréquent, ne nous laisse pas l’occasion de débattre des problématiques des femmes: le voile ou la GPA par exemple prend pour exemple Mathieu Bock-Côté. 

Lisez ici la tribune de Mathieu Bock-Côté 


Geoffroy de Lagasnerie: sonne l’hallali sur les familles

 

Monsieur de Lagasnerie, philosophe et sociologue, hérault de la gauche radicale, fils d’un bourgeois et d’une aristocrate publie un essai nommé “3”. Pourquoi 3 ? Parce qu’il s’y présente comme pourfendeur du “familialisme” et défend l’amitié, comme celle qu’il partage avec Édouard Louis et Didier Éribon.
Selon lui, la famille est “un appauvrissement” et une “déperdition”. Cette sortie n’a pas manqué de faire réagir Eugénie Bastié, qui a publié une chronique qu’elle a nommée “Famille je vous hais !”, citant André Gide. Mais là où Gide enviait les familles et leurs “possessions jalouses du bonheur”, Lagasnerie veut détruire ce qui lui est étranger : la famille.

«“Famille, je vous hais!”: le manifeste geignard et narcissique de Geoffroy de Lagasnerie» d’Eugénie Bastié, c’est ici.