Natalité et adoption
La natalité française, inférieure depuis longtemps au seuil de renouvellement des générations (2,10 enfants par femme), a décroché brutalement depuis 2015. Depuis, sa baisse s’accélère : la France est tombé à 1.68 enfants par femme en 2024, La France est entrée dans un hiver démographique.
Si le recul de l’âge moyen des mères à la naissance est l’une des explications, les nombreuses mesures déconstruisant la politique familiale au profit d’une approche sociale (ciblant uniquement les familles pauvres) prises par François Hollande en sont une autre. Depuis 2017, cette déconstruction s’est poursuivie (à l’exception de la mesure ayant rallongé le congé de paternité), notamment avec l’incitation à faire congéler ses ovocytes pour avoir un enfant plus tard par PMA.
En effet, le faible taux de réussite de la PMA (17,2% pour les couples homme-femme souffrant d’une infertilité médicalement constatée) ne peut conduire à considérer qu’elle serait une solution pour compenser le recul de l’âge moyen des mères à la naissance. Légaliser l’autoconservation des gamètes sans motif médical (loi « bioéthique » du 2 août 2021) en vue d’une PMA plus tard est un non-sens : les femmes concernées risquent finalement de ne pas parvenir à avoir un enfant alors qu’elles étaient fécondes quelques années plus tôt.
Du côté des adoptions, leur nombre poursuit sa baisse également. La réduction de la pauvreté dans le monde l’explique en partie. Le renforcement de la règlementation en la matière (Convention sur l’adoption internationale de la Conférence de La Haye), qui permet de les sécuriser, a rendu aussi l’adoption plus complexe. Le mariage de personnes de même sexe (qui a ouvert aussi l’adoption aux couples de même sexe) a conduit certains pays à mettre un stop à l’adoption de leurs orphelins par des Français.
Le Syndicat de la Famille propose des mesures pour favoriser la natalité, laquelle dépend d’abord de la valorisation dans la société (la culture de la famille), mais aussi des mesures de politiques familiales.