Extrait de l’article de La Libre du 8 décembre 2025
Depuis dix ans, nous assistons à une explosion inédite du nombre de jeunes qui déclarent soudainement une “dysphorie de genre” à l’adolescence. C’est une contagion sociale massive, comme l’anorexie l’était dans les années 1990-2000. Mais avec une approche médicale radicalement différente.
Nous poussons un cri d’alarme.
Nous avons appris, coup sur coup, le décès de trois jeunes filles qui s’identifiaient comme transgenres – des morts survenues cet été, en octobre et en novembre.
Nathan, euthanasiée à 20 ans (1). Aero, suicidée à 18 ans (2). “Mélodie dite Téo”, suicidée à 16 ans (3). Assez.
Nous ne pouvons plus nous taire au nom d’une prétendue “bienveillance” qui n’est que lâcheté. La santé mentale des jeunes Belges est en train de s’effondrer.
Et l’idéologie du genre, qui vend aux ados (et aux tout jeunes majeurs en détresse profonde) la transition comme une solution magique à leur mal-être, porte une responsabilité écrasante dans ces morts.
Ces jeunes ne souffrent pas forcément parce qu’ils sont “trans”. Ils souffrent, vraiment, absolument, désespérément – dépression sévère, autisme, automutilation, homophobie intériorisée, traumas – et on leur fait croire que “changer de sexe” résoudra tout. C’est un mensonge criminel.
Depuis dix ans, nous assistons à une explosion absolument inédite du nombre de jeunes, surtout des filles, qui déclarent soudainement une “dysphorie de genre” à l’adolescence (i). Ce n’est pas la “libération de la parole” ou le fait “de pouvoir enfin oser être son ‘vrai soi'”. C’est une contagion sociale massive, exactement comme l’anorexie dans les années 90-2000.