Article paru sur Le JDD le 28 juin 2025
Le Conseil d’État rejette les recours contre le programme Evars, sans répondre aux critiques sur la place des parents ou la neutralité des contenus, suscitant l’indignation des associations requérantes.
« La décision n’est pas étayée, écrit le Syndicat de la Famille. Lorsqu’elle affirme qu’il ‘‘ressort des pièces des dossiers que ces sujets y sont traités de manière neutre et objective, en tenant compte de l’état de la science’’, la décision méconnaît la science, qui n’a jamais donné de définition de l’identité de genre, laquelle est par définition subjective et, justement, sans fondement scientifique ». Détaillant plusieurs autres exemples, le syndicat juge donc que « les avis péremptoires égrenés dans la décision ne sont pas à la hauteur ». Même réaction du côté de Juristes pour l’enfance, qui déplore « le mépris et la présentation biaisée et caricaturale de [leurs] arguments ». Et insiste : « La pauvreté de la décision qui se contente de rejeter nos arguments par des généralités péremptoires contribue à la baisse fracassante de la qualité de la justice ».