Extrait de l’article du Figaro publié le 3 septembre 2025
Alors que le parti Renaissance organise une réflexion sur ce sujet sensible, les opposants réfutent l’idée qu’il y aurait une «bonne» gestation pour autrui. L’ONU vient de sortir un rapport accablant sur la pratique.
« Commerciale ou soi-disant altruiste, il n’existe qu’une seule GPA fondée sur un même principe : recourir à une femme pour qu’elle produise un enfant, l’abandonne et le livre à des commanditaires, rétorque pour sa part Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la famille. L’enfant fait l’objet d’un contrat comme un bien ou un service. On le commande et on attend la livraison. De plus, l’embryon est conçu avec des gamètes choisis par les commanditaires. Qui est la mère, entre la donneuse d’ovocyte, la mère porteuse et la mère sociale ? Comment ne pas y voir une forme d’ubérisation de la procréation et de la maternité ? »