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Remous autour du programme d’éducation sexuelle à l’école, qui sera bien appliqué dès septembre 2025

Article paru sur Le Figaro le 29 juin 2025

RÉCIT – Le Conseil d’État a rejeté le recours de sept associations, parmi lesquelles le Syndicat de la famille (ex-Manif pour tous). Ce dernier critique notamment la mention de l’« identité de genre » et de l’« homoparentalité ».

« L’homoparentalité n’a évidemment rien d’anodin ni de neutre puisqu’elle prive sciemment des enfants de père ou de mère et puisqu’elle renvoie aux débats anthropologiques, éthiques et politiques sur la PMA sans père et la gestation pour autrui », explique l’association héritière de la Manif pour tous. Et pour les associations farouchement opposées à ce programme, certains points sont fondamentalement inacceptables. « Exposer une distinction entre le sexe et le genre à partir de la classe de cinquième […], c’est ouvrir auprès d’élèves qui approchent de l’adolescence des doutes vertigineux sur leur propre identité », défend le Syndicat de la famille, qui y voit une « atteinte à l’intégrité physique et psychique des personnes ». La mention, à plusieurs reprises dans le texte, de l’« identité de genre » (le fait de se sentir homme, femme, les deux ou ni l’un ni l’autre), peut « porter atteinte au respect de la liberté éducative des parents ». On se souvient qu’en novembre 2024, le député LR Alexandre Portier, alors ministre délégué aux côtés de l’éphémère ministre de l’Éducation Anne Genetet, avait jeté un pavé dans la mare en affirmant qu’il « s’engagerait personnellement pour que la théorie du genre ne trouve pas sa place dans nos écoles ».

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