Le Syndicat de la Famille dénonce ce vote favorable à un texte qui consiste à acter la reconnaissance de la GPA, pratique fondée sur l’aliénation et l’invisibilisation de femmes exploitées comme mères porteuses pour produire des enfants pour des tiers.
Le Certificat européen de Parentalité est une initiative de la Commission européenne sous le nom de « Règlement sur la reconnaissance de parentalité transfrontalière et la création d’un Certificat européen de Parentalité (COM (2022)0695) ». Actuellement examiné par les commissions du Parlement européen (FEMM, LIBE et JURI), ce texte devrait être soumis à un vote final en séance plénière d’ici la fin de l’année.
Concrètement, les commanditaires d’une GPA pourront s’auto-désigner comme les parents légaux dans tous les pays de l’Union européenne, au détriment de la mère. Le texte prévoit également l’interdiction pour chaque État membre de s’opposer à la reconnaissance de la GPA. Loin de protéger les plus faibles et les plus vulnérables, l’Union européenne fait un pas de plus vers la légalisation de la GPA en l’imposant à tous les pays. Le lobbying des acteurs de ce business aussi sordide que lucratif semble payer. Le comble est que ce soit la commission chargée de défendre les droits des femmes qui entérine ce texte scandaleux et contraire à la dignité des femmes et des enfants.
« Nous sommes inquiets de voir la Commission FEMM reculer sur la défense de la dignité et des droits des femmes. Le projet de Certificat européen de Parentalité imposera aux Etats Membre la reconnaissance de fait de cette pratique contre laquelle de nombreux pays se battent. La GPA exploite spécifiquement des femmes parce qu’elles sont femmes. Elle n’a pas sa place en Europe, ni ailleurs dans le monde. La dignité des femmes n’ayant pas de frontière, et les marchands de misère n’ayant pas de scrupules, le Syndicat de la Famille dénonce ce vote en catimini et alerte sur les prochaines étapes. La France est attendue pour faire entendre sa voix singulière : celle des droits des femmes et des enfants » souligne Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille.