Éducation à la sexualité : un programme qui inquiète par sa nature et son contenu

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Le projet d’éducation à la sexualité est jugé non conforme aux différents rythmes de développement chez l’enfant par le pédopsychiatre Maurice Berger. Plusieurs associations craignent que l’introduction de la sexualité dès le CM1 ou la lutte contre les stéréotypes de genre dès la maternelle permettent la diffusion d’une certaine idéologie sous couvert de lutte contre les discriminations.

Depuis une loi de juillet 2001, trois séances annuelles d’éducation à la sexualité sont prévues tout au long de la scolarité. Dans la pratique, seuls une minorité d’élèves en bénéficient. Des associations, comme SOS Homophobie ou le Planning Familial, déplorent cette situation depuis longtemps, considérant que cette non-application n’est pas sans lien avec l’augmentation des violences sexistes et sexuelles. Ainsi, en juin 2023, le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a saisi le Conseil supérieur des programmes (CSP), chargé de les élaborer, pour clarifier le contenu sur ce sujet et permettre à chaque élève d’y avoir accès.

Le 5 mars dernier, l’instance indépendante a révélé le premier projet de programme d’éducation à la sexualité. Un certain nombre d’éléments y figurant suscitent l’inquiétude du pédopsychiatre Maurice Berger, qui a été auditionné par le CSP…

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