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Fin de vie: Macron veut un projet de loi pour « un modèle français »

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C’était « une priorité absolue », se réjouit auprès de l’AFP Claire Fourcade, présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs.

D’autres « restent sur leur faim », à l’instar de Jean-Luc Romero, président d’honneur de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité. « Il n’y a aucune mesure concrète. C’est le flou une fois de plus », a-t-il regretté.

La perspective du projet de loi inquiète à l’inverse Ludovine de la Rochère, présidente du syndicat de la famille (ex Manif pour tous): « le suicide est toujours une tragédie, quelles qu’en soient les modalités, très lourde à porter pour les familles ».

M. Macron a rappelé avoir lui-même « une opinion personnelle qui peut évoluer », mais aussi en tant que chef de l’État « une responsabilité de concorde et une volonté d’apaisement ».

Le chef de l’État avait reçu dans la matinée les 184 membres de la Convention, des citoyens tirés au sort qui ont participé pendant trois mois à d’intenses débats sur le sujet.

Il leur a rendu un hommage appuyé et a annoncé d’autres Conventions citoyennes à venir.

Dans un rapport validé dimanche, la Convention sur la fin de vie a répondu « oui » aux trois quarts à une aide « active à mourir », concrètement le suicide assisté ou l’euthanasie, en assortissant toutefois ses positions d’importantes restrictions.

La législation actuelle, fixée par la loi Claeys-Leonetti de 2016, permet aux soignants de mettre sous sédation irréversible des patients proches de la mort, dont les souffrances sont intolérables.

Mais elle ne va pas jusqu’à autoriser une assistance au suicide (le patient s’administre lui-même le produit létal) ou l’euthanasie (un soignant l’injecte).

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