Le Syndicat de la Famille demande des mesures immédiates pour protéger les enfants du militantisme transaffirmatif

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«Dire qu’il y a seulement deux sexes, c’est une représentation datée et c’est faux», «si un adolescent n’est pas bien dans sa peau, c’est qu’il est peut-être trans», contester qu’un homme puisse être enceint « c’est être transphobe », tout comme le fait que des filles refusent de partager les toilettes avec des femmes trans. Ce florilège, malheureusement non exhaustif, de propos tenus par les intervenants de l’association OUTrans devant des élèves de 4e illustre le prosélytisme idéologique de cette association et de ses militants. Sous couvert de lutte contre les discriminations, des enfants âgés d’à peine 13 ans se retrouvent victimes d’une véritable propagande transaffirmative. Sous-traitée par l’association HandsAway, qui bénéficie de subventions publiques injustifiées, cette intervention n’avait pas été annoncée aux parents et s’est déroulée en l’absence du corps enseignant. Tenir de tels propos dans le dos des parents et aux enseignants ne peut qu’entraîner une rupture de confiance entre les familles et l’Education nationale, d’autant plus que l’Ecole alsacienne compte parmi ses élèves de 4e l’un des enfants de Pap Ndiaye, ministre de l’Education nationale.

« Nous avons avant tout une pensée pour tous les enfants qui ont subi ces propos outranciers et dangereux pour la construction de leur propre identité. Les parents et les frères et sœurs des enfants doivent aussi être marqués par les conséquences de cette propagande. Il faut évidemment en tirer toutes les conséquences dans les meilleurs délais »souligne Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille. « Les associations OUTrans et HandsAway doivent être interdites d’accès à tous les établissements scolaires et structures d’accueil de mineurs. Leurs subventions publiques de la Ville de Paris et de la Région Ile de France doivent être immédiatement stoppées : nous allons interpeller directement Anne Hidalgo et Valérie Pécresse en ce sens. Cette grave alerte doit conduire le Ministère de l’Education nationale à revoir en urgence la liste des associations agréées et rendre transparent ce processus d’agrément, en y associant les parents d’élèves» poursuit-elle.