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Ludovine de La Rochère : « à l’école, la sexualité n’est plus qu’une pratique banale, décrite crûment »

Le Planning familial, SOS homophobie et Sidaction ont annoncé le 3 mars avoir attaqué l’État en justice pour défaut de mise en œuvre de la loi qui prévoit trois séances annuelles d’éducation sexuelle à l’école, en collège et en lycée.

Ces associations s’appuient sur un sondage réalisé auprès des élèves, lesquels sont 67% à déclarer qu’ils n’ont pas eu ces trois séances annuelles. De son côté, Pap Ndiaye, le Ministre de l’Éducation nationale, ne cesse de répéter depuis sa prise de fonction qu’il veut davantage d’éducation sexuelle dans les établissements scolaires. On aimerait, à vrai dire, qu’il insiste autant, et agisse concrètement, sur l’urgence du redressement du niveau scolaire français !

En réalité, il est impossible à l’opinion publique, ni même aux parents d’élève, de savoir ce qu’il en est réellement de ces séances : d’une manière générale, ont-elles lieu, ou non ? Ont-elles lieu en partie seulement, ou dans certaines académies et pas les autres ? Ont-elles lieu seulement dans certains niveaux scolaires et non dans toutes les écoles, collèges et lycées ? Si ce n’est pas vérifiable et que seul un sondage en soit la mesure, il y a fort à parier que ces associations aient gain de cause devant la justice. On pourrait se dire que cela ne changera pas grand-chose et regarder ailleurs… On pressent bien, pourtant, que ce serait une avancée de plus, non dans « l’éducation », mais plutôt dans un certain prosélytisme.

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