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Veille de presse – n°11

Levée de l’anonymat du don de gamète : pour la première fois, un enfant né d’un don de gamète est informé de l’identité de son père

Depuis la loi de bioéthique de 2021, l’anonymat du donneur de gamète pourra être levé à la majorité de l’enfant né d’un don s’il le souhaite. Il pourra en faire la demande à la Capadd (Commission d’accès des personnes nées d’une assistance médicale à la procréation aux données des tiers donneurs), qui sera tenue de l’informer, le don n’étant désormais possible qu’en donnant son accord à cette levée futur de l’anonymat. 

Quant à ceux nés avant la loi, ils peuvent tenter d’avoir la réponse, les donneurs étant peu à peu tous contactés par la Commission pour savoir s’ils acceptent eux aussi l a levée de leur anonymat. Les données transmises peuvent être identifiantes (nom, âge, adresse du donneur) ou non identifiantes (données médicales, âge du donneur). 

Une première personne née d’un don a eu accès à ces données dans le cadre de cette nouvelle procédure il y a quelques semaines. En revanche, 688 dossiers sont toujours en attente. 

Cet homme témoigne de son soulagement et de sa joie quand il a reçu ces informations sur son père.
De son côté, le Syndicat de la Famille demande à ce que la levée de l’anonymat soit possible dès 14 ans, l’adolescence étant un âge particulièrement sensible du point de vue de la construction personnelle. L’âge actuel de 18 ans est beaucoup trop tardif.

Le témoignage ici


Peu importe l’illetrisme à l’école, tant que les élèves ne sont pas transphobes

À l’occasion de la journée contre les LGBTPhobies, les comptes officiels des différents ministères ont publié un slogan : “Ici on peut être soi”. Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale, n’a pas manqué d’ajouter que toutes les identités étaient les bienvenues à l’école. Derrière un slogan vide de sens, on incite à l’autodétermination de genre et de sexe. Le fantasme de l’”autoréalisation” s’ancre dans les mentalités, même chez les plus jeunes encore en construction. 

Le ministre est pris à partie dans un article de Causeur.  Il y est accusé de continuer le travail de destruction de l’école avec un zèle inégalé. Alors que 15% des enfants entrant au collège ont des difficultés de rédaction et de lecture, le Ministre donne la priorité à la lutte contre les “LGBTphobies”. Dans un texte envoyé à la “communauté éducative”, il promeut l’idéologie du genre et soutient le prosélytisme trans. Il serait urgent de créer « un observatoire de lutte contre les LGBTphobies dans chaque académie » et de permettre « l’intervention auprès des élèves de représentants des associations agréées œuvrant dans le champ de la prévention des discriminations ». 

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Oxford cède au militantisme et à la censure 

Après avoir dû démissionner de l’université de Sussex, la philosophe féministe Kathleen Stock est victime d’une nouvelle cabale pour ses opinions sur le prosélytisme trans, cette fois-ci à Oxford. 

L’Oxford Union est un forum indépendant fondée en 1823 pour permettre un débat sans restriction face à celles imposées par l’université dans certaines périodes de l’Histoire. Elle a invité Kathleen Stock à prononcer une conférence sur l’égalité des sexes. Ses propos sont jugés transphobes par une partie des étudiants, qui ont mené une campagne pour annuler l’événement. En plus de cette annulation, typique de la cancel culture, ils ont aussi réussi à supprimer les liens financiers de l’Université avec l’Oxford union.
De nombreux professeurs ont exprimé leur indignation en signant une lettre diffusée sur le campus. Le rédacteur de la lettre, un doctorant de 26 ans, a fait part des pressions subies par les signataires, certains s’étant même finalement retirés.
Cette attaque sur la liberté d’expression dans une université qui a abrité certains des plus brillants esprits européens inquiète. Les professeurs soulignent, dans leur lettre, que le militantisme estudiantin n’a pas sa place dans cette enceinte, qu’il fait barrage à la curiosité et l’opinion critique, pourtant nécessaires dans le monde universitaire.

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