Panorama presse – n°18

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Le Certificat européen de parentalité mobilise au-delà des frontières françaises

The European Conservative, un institut de recherche européen, a publié un article dénonçant le Certificat européen et listant les différents pays qui s’y opposeront une fois qu’il passera au Conseil européen. Selon eux, la France , l’Italie et la Pologne y seront fortement opposés. L’unanimité étant requise, l’espoir est permis. Cependant, il est primordial de continuer la mobilisation à ce sujet. 

The European Conservative rappelle, à juste titre, que le droit de la famille est une compétence réservée des États membres de l’UE. Les institutions européennes n’ont pas leur mot à dire sur ces sujets, cette mesure n’a donc aucune légitimité. Sous couvert d’harmonisation des législations nationales, l’UE tente d’imposer aux États une reconnaissance de facto de la GPA.
Même si le Conseil s’oppose à cette mesure, les militants pro-GPA ne s’arrêteront pas sur un échec et reviendront sans doute par un autre moyen. 

Le Parlement européen est aussi appelé à voter mi-novembre sur ce sujet. Contrairement au Conseil européen, l’issue du vote est beaucoup moins certaine. Nous vous invitons donc à écrire aux députés européens, dont vous trouverez l’adresse ici, pour vous opposer à ce vote.

Lire l’article (en anglais) 


L’euthanasie et la chute de l’interdit de tuer : une tribune des responsables religieux

Malgré le fait que la France soit un état laïc, les diverses religions ont toujours une influence considérable sur leurs fidèles (65% des Français se déclarent croyants). Et s’il y a quelque chose qui rassemble la plupart des religions, des 3 monothéismes surtout, c’est l’interdit de tuer. Les responsables religieux catholiques, musulmans, juifs mais aussi protestants, bouddhistes, orthodoxe, se sont réunis pour défendre cet interdit de tuer. 

Ils expriment leur inquiétude à l’idée d’abuser des états de faiblesse des malades et des plus faibles, de les faire se sentir des poids pour la société et leur entourage. Leur peur de perdre une grande partie de ce qui rend notre société humaniste : l’accompagnement jusqu’au bout de tout être humain et le maintien de sa dignité même dans la souffrance. Ils expriment surtout un appel à vivre, à un accompagnement de la fin de vie juste et humain. 

 

Ils ont été réunis par l’anrthopologie Laëtitia Altani-Duault laquelle a regroupé leurs témoignages dans un ouvrage appelé Religions et fin de vie

 

L’article ici.


L’écriture inclusive interdite dans les textes

 

 Alors qu’Emmanuel Macron était à Villers-Cotterêt, connue pour son ordonnance de 1539 instaurant la langue française comme seule langue officielle du royaume de France. Les Sénateurs votaient majoritairement pour une préservation de la langue française et une interdiction de l’écriture dite inclusive. Cette pratique est bannie dans tous les textes en français produits par les législateurs ou les pouvoirs réglementaires.
Dans les faits, cette mesure est assez symbolique pour deux raisons : la première est qu’elle est circonscrite aux textes réglementaires donc finalement peu lus ou diffusés. La seconde est qu’on ne peut interdire un usage. L’écriture inclusive est déjà prégnante dans la société et les discours notamment car elle ne se résume pas au, bien connu et mal aimé, point médian. Elle est aussi la double-flexion, le “celle-z-et-ceux” ou “Françaises-Français”, bien aimés de notre président. Ainsi, le Sénat a-t-il voté une mesure tout à fait emblématique qui ne changera finalement pas grand chose.
Cependant, nous espérons que la volonté politique de protéger la langue française se traduira dans les programmes scolaires.

L’article ici.