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Veille de presse – n°13

Un cadeau du service public pour la fête des mères

France Inter, média financé par nos impôts, a publié un article visant à démonter le “mythe de l’instinct maternel” . Une “belle” publication, la semaine de la fête des mères. 

Le présupposé de l’article est que l’instinct maternel est la capacité intuitive de la mère de s’occuper de son enfant. L’instinct maternel aurait été créé lors de la Révolution Industrielle pour garder les femmes à la maison et étouffer les révoltes.

Selon une spécialiste des études de genre interrogée, Manuella Spinelli, c’est aussi à ce moment que la notion de chef de famille apparaît. 

Niant donc des évidences connues depuis des milliers d’années – l’enfant et la mère partagent un lien indéniable -, ou travestissant des définitions : non, l’instinct maternel ce n’est pas savoir changer des couches, c’est le lien qui unit un enfant à sa mère-  France Inter en vient à la conclusion que la maternité est un outil pour asservir la femme et la confiner dans son foyer. 

C’est un affront à toutes les mères qui sacrifient tant pour l’éducation de leurs enfants, à celles qui souffrent de leur stérilité, surtout quelques jours après les avoir célébrées. 

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La famille “père-mère-enfant” est-elle un modèle dépassé ? 


C’est la question que pose Konbini dans sa recension du documentaire “Faire Famille”.
Cette série suit l’histoire d’Océan et de certains de ses amis dans la quête de la construction d’une famille. Rien de nouveau sous le soleil finalement. Sauf que le réalisateur de la série est un homme trans, sa meilleure amie est homosexuelle et les personnes qu’ils interrogent sont soit dans en couple même sexe, soit seule. La question de la famille est alors différente, car ce sont des personnes qui ne peuvent concevoir dans cette situation.

Posant des questions tantôt simplistes, tantôt pseudo-philosophiques, le documentaire se complait dans une subversion fantasmée: une sorte d’utopie idéologique.

Une recension à trouver ici 


La Belgique, toujours en pointe du progressisme, rend un avis sur la GPA

À la demande du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke, le Comité consultatif de bioéthique de Belgique vient d’émettre un avis relatif à la gestation pour autrui (GPA). Cet avis met en avant la nécessité de créer un cadre législatif pour la GPA. Tout en prenant en compte “l’acceptation sociétale” de la GPA, le CCNB va à l’encontre de son propre avis, publié en 2004. Une avancée inquiétante en Europe, allant toujours plus vers la commercialisation du corps des femmes et de la réification des enfants. 

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Aussitôt le rapport publié, des associations féministes se sont insurgées. Elles estiment que ‘le corps d’une femme n’est pas une marchandise” et que la GPA ouvre la voie à l’exploitation des plus pauvres. Un recul, selon elles, pour le droit des femmes et leur place dans la société. 

La Belgique, contrairement à ce que disent ses dirigeants, n’est pas un pays en pointe de la lutte pour le droit des femmes, ayant légalisé et dépénalisé la prostitution en 1948. 

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La Bible, nouvelle cible de la déconstruction 

«Plus précise linguistiquement et historiquement, reflétant les avancées du savoir et les changements de la langue anglaise», c’est ainsi que la plateforme Sefaria, bibliothèque en ligne de textes religieux juifs annonce sa nouvelle traduction de la Bible. En clair, c’est que toute la traduction sera dégenrée. Toutes les occurrences du pronom personnel masculin pour parler de Dieu seront supprimées et tout sera fait pour n’écrire ni “il” ni “elle”.
Cette nouvelle traduction n’a pas été au goût de certains des religieux juifs qui ont annoncé abandonner cette plateforme. Le directeur d’un journal ultra-orthodoxe tweete: «Sefaria est une formidable ressource pour la Torah. Faire n’importe quoi avec les textes sacrés pour se conformer aux idées occidentales d’égalité est une faute inacceptable.»

Le monde juif n’est pas le seul à être chamboulé, Olivier Catel, religieux dominicain estime que c’est une erreur :  «Cela part d’un bon sentiment, mais c’est symptomatique d’une époque et doublement faux, estime-t-il. D’abord parce que le texte hébreu ne laisse aucun doute: il utilise à plusieurs reprises le pronom masculin pour désigner Dieu. On peut arguer que le texte a été écrit à une époque où la société était patriarcale et où Dieu ne pouvait qu’être perçu comme un homme. Mais le fait que Dieu soit désigné au masculin dans la Bible oblige les traducteurs: il y a un devoir de fidélité au texte canonique, c’est-à-dire reconnu par une communauté de croyants comme parole révélée. Par ailleurs, comment traduire le Avinou Malkenou, une grande prière dont le titre peut être traduit par «Notre père, notre roi»? Dans cette logique, c’est intraduisible.»

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