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Veille de presse – n°15

Les formations LGBT-woke en entreprise commencent à agacer

Le mois des Fiertés se termine, et Boulevard Voltaire aborde la question de la multiplication des formations sur les droits LGBT et l’inclusion dans les entreprises françaises, en particulier sous l’influence de valeurs « woke » venues des États-Unis. Ces séminaires et activités sont de plus en plus fréquents, avec des employés qui pâtissent de la saturation de mails, de conférences et d’événements sur ces questions. Certains employés expriment leur exaspération face à ces formations, dont ils considèrent qu’elles sont une forme de « lavage de cerveau » et qu’elles risquent de créer une mauvaise ambiance ou de limiter la liberté d’expression.

Le biais communautariste que ces formations peuvent susciter est aussi évoqué, mettant l’accent sur les différences plutôt que sur les actions alignées avec le cœur de métier des entreprises. Certains employés se sentent obligés de participer à ces activités par peur d’être stigmatisés s’ils expriment une opinion dissidente. Certains remettent en question le choix de ces formations, soulignant que les femmes avec enfants et les seniors, par exemple, pourraient être les plus vulnérables sur le marché du travail, mais qu’ils ne bénéficient pas nécessairement de ces initiatives. 

Pour Anne de Guigné, « le problème n’est évidemment pas le fond de ces formations. Qui souhaite davantage de racisme ou d’homophobie ? La difficulté vient du biais communautariste qu’elles peuvent susciter. » Plutôt que réciter la doxa progressiste, « les entreprises pourraient proposer des actions alignées avec leur cœur de métier pour répondre à cette quête de sens », conclut la journaliste du Figaro.

Lire l’analyse ici 


Les malades contre l’euthanasie 

Deux tribunes, publiées à quelques jours de suite dans le Figaro, présentent des personnes malades, handicapées, qui refusent l’euthanasie. 

La première, signées par 110 malades, demande aux soignants, aux familles et aux proches, de ne pas les abandonner. De “rassurer, soulager et retenir”. Les patients rappellent leur dignité et leur droit de vivre jusqu’au bout, même si c’est dans la maladie. 

Dans la deuxième tribune, Edwige Mouttou, une femme atteinte de la maladie de Parkinson, s’oppose aux conclusions de la Convention citoyenne sur la fin de vie. Elle estime que les défenseurs de l’euthanasie sont majoritairement des bien-portants qui ne comprennent pas la réalité vécue par les personnes malades. Elle critique le fait que la Convention citoyenne n’ait pas donné une représentation majoritaire aux personnes malades et estime que les résultats de cette réflexion sont déconnectés de leur réalité. Elle souligne que la vie des malades peut être à la fois rude et belle, et que la décision d’aider à mourir au lieu d’aider à vivre est un choc émotionnel énorme pour ceux qui veulent continuer à vivre malgré leur maladie. Elle fait référence aux paroles de François Mitterrand qui mettait en garde contre une forme de barbarie si l’on donnait le droit aux médecins d’abréger la vie parce que cela pourrait conduire à des pressions sur les personnes âgées pour demander la mort.

Ces deux tribunes remettent au centre du débat sur la fin de vie les personnes concernées : les malades, les fragiles. Vivre dans la dignité c’est vivre jusqu’au bout, jamais seul et sans la peur d’être un poids pour les autres. 

Lire la tribune des 110 ici et celle de Madame Mouttou ici

« Le cœur ne bat plus, nous sommes désolés » : le douloureux parcours des femmes qui ont vécu une fausse couche


Les femmes ne sont pas satisfaites de la gestion des fausses-couche à l’hôpital

Le Figaro aborde la question des femmes ayant vécu une fausse couche en France. Il y a quelques semaines, une proposition de loi visant à favoriser leur accompagnement a été adoptée par l’Assemblée nationale et doit être votée par le Sénat. L’objectif est d’éviter que les femmes ne quittent l’hôpital sans ressources pour faire face à cette épreuve et de mettre en place un « parcours fausse couche » comprenant différents professionnels de santé pour les accompagner, notamment des psychologues agréés par la Sécurité sociale.

Claire, une femme interrogée, partage son parcours douloureux après avoir vécu une fausse couche: après une longue attente pleine d’angoisse à l’hôpital, elle reçoit la nouvelle déchirante que le cœur de son enfant ne bat plus. Le médecin qui l’a accueillie a fait preuve d’une grande froideur, l’accompagnement n’était pas au rendez-vous. Encore aujourd’hui, Claire porte les stigmates émotionnels de cette expérience traumatisante.
Actuellement, l’accompagnement en cas de fausse couche est jugé insuffisant et banalisé. C’est très médicalisé et le deuil de la mère n’est pas pris en compte. Alors, un sentiment de solitude profonde est ressenti par les femmes concernées. La loi prévoit donc une formation des soignants pour mieux comprendre les aspects psychologiques de cette expérience et accompagner les couples le plus finement possible. Elle prévoit également des mesures pour soutenir les couples après une fausse couche, notamment en leur offrant des indemnités journalières sans délai de carence. 

La proposition de loi vise ainsi à améliorer la prise en charge globale des femmes ayant vécu une fausse couche, en fournissant un soutien adéquat pendant et après l’épreuve. Elle reconnaît l’importance de cet événement et cherche à éviter que les femmes se sentent isolées ou mal accompagnées.

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