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Veille de presse – n°14

Assas fait les frais du sens du débat des militants transactivistes

L’université d’Assas a organisé  un colloque ce jeudi 22 juin sur le thème “La République universelle à l’épreuve de la transidentité”. Le Centre de droit public comparé souhaitait faire faire un bilan des différentes législations en vigueur touchant à ce sujet ô combien épineux. 

Au bout d’une heure de débats et discussions, cinq étudiants masqués sont arrivés, armés de bouteilles de peinture, de shampoing et de boules puantes pour arrêter le colloque. 

Ce colloque avait déjà été menacé auparavant par le syndicat Sud Éducation qui s’inquiétait de « la violence transphobe, voire raciste, que pourraient revêtir certaines interventions. […] Les droits des personnes trans ne sont pas un sujet de débat, les droits des personnes trans sont des droits humains ». Pourtant, des chercheurs très progressistes étaient présents, notamment Benjamin Moron-Puech, qu’on aurait du mal à qualifier de conservateur. Pour rappel, il a violemment critiqué en 2017 l’interdiction de l’écriture inclusive dans les circulaires officielles.

Le président de l’université a annoncé porter plainte et les étudiants en question ont été filmés.

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« Lea langue français.e dégénré.e » 

La langue française est la cinquième langue la plus parlée au monde, avec 300 millions de locuteurs en 2018. 112 pays du monde, répartis sur tous les continents, parlent la langue de Molière.
Malgré cela, elle ne serait pas assez «inclusive”. Le Figaro dévoile un «lexique non binaire pour dégenrer la langue française”, mis à disposition par plusieurs collectifs. 

Alors que nous débattons encore de la féminisation de certaines fonctions (ministre, avocat…), ces collectifs veulent «désinvisibiliser» les personnes non-binaires. Comprenez-ici, les personnes qui ne se reconnaissent ni dans le «genre» féminin, ni dans le « genre » masculin. 

Il ne faudrait plus dire «madame » ou « monsieur», mais «mix», un nouveau titre de civilité qui est à la fois une invention totale et un anglicisme. De quoi plaire à nos académiciens…

Mais les civilités ne sont pas la seule cible de ces militants :  on ne dira plus «maman» ou «papa» mais «mapa», plus d’oncle ou de tante mais «toncle». 

Ces collectifs arguent que la langue est vivante et qu’on peut donc la modifier à notre guise. Un des points qui semble leur tenir le plus à cœur est celui des pronoms personnels. Une mode arrivée d’Outre-atlantique est de choisir ses pronoms. Vous pouvez alors faire preuve de toute votre créativité :  «ille», «el», «ol», «ul», «ælle», «æl», «al», «im», «em», etc., tant que vous vous «identifiez» à ces pronoms, personne ne peut contester leur utilisation. La langue n’a plus rien d’universelle, elle est personnalisée à l’envi. 

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Les soignants refusent la loi sur la fin de vie

La première trame du texte sur la fin de vie a pu être consultée par certains journalistes. 

Le Monde rapporte que les mots ont été lissés : le terme « euthanasie » n’est pas apprécié par Monsieur Macron, et « suicide assisté » renverrait l’image d’une personne dépressive : ce sera donc « aide active à mourir», ou AAM.

Les soignants font part de leur inquiétude quant à l’administration de cette « aide active à mourir» et beaucoup d’entre eux ne sont pas rassurés par la clause de conscience. Claire Fourcade, présidente de la SFAP assure qu’elle va continuer à discuter avec le cabinet de la Ministre pour défendre les soignants. 

La question de l’euthanasie va au-delà aux soignants, Dans un entretien au Figaro, vendredi 23 juin, Jean-Christophe Combe, ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées, estime que l’aide active à mourir comporte « le risque » de porter « un message implicite qui pourrait conduire les personnes vulnérables à l’auto-effacement ». François Bayrou, mais aussi François Braun, ministre de la Santé, avait aussi exprimé ses réticences: « accompagner la mort, ce n’est pas donner la mort » . 

Le projet de loi devrait être présenté d’ici la fin de l’été. 

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Les entreprises américaines en ce “mois des fiertés”

À l’approche du mois de juin, beaucoup d’entreprises ont revêtu les couleurs arc-en-ciel pour leur opération commerciale annuelle d’activisme LGBT, mais certaines ont retropédalé très rapidement. Target par exemple, a retiré de la vente des vêtements pour enfants avec des drapeaux LGBT que des parents dénonçaient. 

Après le boycott massif de Bud Light en avril, les autres entreprises ont été plus prudentes. En effet, la marque de bière avait pour nouveau visage une femme trans, Dylan Mulvaney. Les ventes de canettes Bud Light avaient alors chuté de 29,5% durant la troisième semaine de mai, comparé à la même période l’année précédente. 

« Le but, c’est de rendre ‘pride’ toxique pour les marques », martèle l’éditorialiste ultraconservateur Matt Walsh, suivi par 2,2 millions d’abonnés sur le seul réseau Twitter. « Si elles décident de nous imposer ces conneries, elles doivent savoir qu’il y aura un prix à payer. (…) D’abord Bud Light, maintenant Target. Notre campagne avance. Continuons comme ça.».  

Les campagnes de communication entourant la participation des entreprises aux différentes marches des fiertés se sont faites plus timides cette année. La stratégie marketing semble s’essoufler. 

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