Le congé parental qui peut permettre aux parents de suspendre ou réduire leur activité professionnelle jusqu’aux trois ans de leur enfant va être rebaptisé « congé de naissance » ; raccourci à six mois environ par parent, un an maximum – et mieux « rémunéré » que les chiches 429 euros/mois actuels.
Pour les mères interrogées, s’il n’existe plus cette possibilité, certes mal rémunérée, d’un arrêt de plus de six mois, comment feront les familles en mal d’un mode de garde ? « La France manque de 200.000 places en crèche et les assistantes maternelles sont de plus en plus rares ». Les infortunés devront-ils démissionner ? Prendre un congé sans solde ? Le flou de l’annonce sème la confusion.
À l’hôpital André-Grégoire à Montreuil, un homme transgenre va bientôt accoucher à la maternité, relate Le Parisien. Il s’agit d’une première pour le personnel soignant de l’établissement. Afin de se préparer à un tel événement, une vingtaine d’entre eux a bénéficié d’une formation aux questions de transidentité, par l’intermédiaire de l’association OUTrans.
« Si on fait une erreur, on s’excuse brièvement »
Pour Anaïs Perrin-Prévelle, employer les termes « monsieur et madame » relève de la « coutume ». « Si on fait une erreur, on s’excuse brièvement et on fait attention de ne pas la reproduire », conseille la coprésidente d’OUTrans au personnel soignant. La militante indique également réfléchir à « dégenrer les documents » pour mieux accompagner les personnes transgenres.
Le ministre de l’Économie et numéro deux du gouvernement a indiqué mercredi poursuivre sa « réflexion » sur la GPA, à laquelle il était initialement hostile, après avoir été touché par le cas d’un couple d’amis. Interrogé sur la pratique, interdite en France, Bruno Le Maire a indiqué y avoir été d’abord « profondément hostile pour une raison de marchandisation du corps », alors qu’il a été « un des rares dans (son) camp politique à défendre le mariage homosexuel ».