La récente décision de la Cour suprême de l’Alabama de considérer les embryons congelés, à des fins de fécondation in vitro (FIV), comme des « enfants à naître » constitue un nouvel épisode de la campagne présidentielle (et législative) outre-Atlantique.
Cette décision ouvre la voie non seulement à l’interdiction de la destruction des embryons congelés non utilisés dans une procréation médicalement assistée (PMA), au prétexte qu’il s’agit de « personnes humaines », dotées de droits, et donc à la criminalisation des femmes qui recourent à une PMA et du corps médical, mais aussi à l’impossibilité de pratiquer des recherches sur l’embryon.
Des médecins, enseignants et intellectuels dénoncent une propagande de l’idéologie « trans » au sein du monde académique, sans contrôle, et au détriment de la liberté d’expression.
« C’est une immondice ce livre. Si vous voulez le lire, ne l’achetez pas ou brûlez-le ! » Tels sont les propos entendus par les participants à une « formation aux transidentités » dans une université française en février 2024. Quel livre la formatrice missionnée et rémunérée par l’Université jugeait-elle nécessaire de brûler ? La Fabrique de l’enfant transgenre, de Caroline Eliacheff et Céline Masson, paru en 2022.
Cette démarche pyromaniaque, propre aux idéologies totalitaires, et promue sans vergogne par certains mouvements transactivistes, consiste à supprimer les contradicteurs ainsi que leurs écrits dès lors qu’ils paraissent faire obstacle au projet d’imposer de nouvelles normes.
La société savante s’est déclarée, mercredi 28 février, « pas opposée » à une évolution de la loi française sur le modèle de ce qui se pratique depuis 1997 dans l’État américain de l’Oregon. Un protocole qui limite au strict minimum l’intervention des médecins.
« Nous avons été formés pour garder et sauver la vie, voilà pourquoi nous sommes opposés à l’euthanasie active » a insisté le professeur Olivier Jardé, président de l’ANC.