Veille de presse – n°36

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Éducation à la sexualité: et si on laissait les enfants tranquilles ?

TRIBUNE du pédopsychiatre Maurice Berger et de la porte-parole de SOS Éducation Sophie Audugé.

Le Conseil supérieur des programmes (CSP) vient de rendre son projet de programmes pour l’éducation à la sexualité. Notre comité d’experts constitué de médecins, pédiatres et pédopsychiatres a été auditionné, mais nos préconisations, fondées sur le développement de l’enfant et ses besoins pour grandir, ont été ignorées. Le CSP suit doctement les « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » dont les concepts ont été édifiés par un groupe de travail mis en place par l’OMS en 2008, dont 16 des 17 membres étaient liés à des mouvements LGBTQIA+.

Si on se concentre sur l’enfant, il faut savoir qu’il n’y a jamais eu la moindre publication, méthodologiquement fiable et fondée sur des données probantes, montrant que l’éducation à la sexualité à l’école réduit les risques d’abus sexuels, de violences sexistes ou de consommation de contenus pornographiques.

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Fin de vie : « Réduire l’accompagnement des malades à pousser une seringue de produit létal, c’est difficile »

Entretien avec le docteur Junqua, praticien au CHU de Toulouse.

« Nous avons été très choqués par les propos du président de la République. Quand il dit qu’il faut regarder la mort en face, c’est une méconnaissance totale de notre travail. Nous, nous ne sommes pas face à la mort, nous sommes face à la vie et nous nous efforçons de garder allumée cette petite lumière.

Le problème, c’est que le président ne veut pas mettre les mots justes sur le fond du projet. Aider à mourir, ça signifie quoi ? C’est du suicide assisté ou de l’euthanasie. Il entretient le flou. 

Déjà, qu’on nous donne les moyens de bien nous servir des outils existants. Que l’on n’en invente pas d’autres pour une quelconque satisfaction d’opinion. Déjà, il faut offrir, à chaque département, une unité de soins palliatifs. 21 en restent dépourvus. Et si nous mettons les moyens à renforcer les équipes soignantes et la culture palliative, les demandes de mort disparaîtront. Ce qu’il faut refuser, c’est la douleur ».

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La loi pour le « bien vieillir » adoptée, avec de faibles avancées pour les personnes âgées

La proposition de loi pour le « bien vieillir » a été définitivement adoptée, mercredi 27 mars, mais où est « la grande loi » sur le grand âge ? A l’unisson, les orateurs des neuf groupes politiques au Sénat ont posé la question, lors de l’examen en dernière lecture du texte. La grande réforme ne figure pas à l’agenda du gouvernement de Gabriel Attal.

« Le meilleur moyen de lutter contre la maltraitance, c’est d’avoir du personnel en nombre suffisant correctement formé et rémunéré », a rappelé Corinne Bourcier, (sénatrice Les Indépendants). « Dans nos territoires, nous voyons l’état du secteur de l’autonomie, il est terrifiant », a insisté Anne Souyris, (députée Ecologistes), déplorant que le gouvernement ait repoussé de 2027 à 2030 l’échéance qu’il a fixée pour tenir sa promesse de créer 50 000 postes de soignants en Ehpad.

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