Projet de loi sur la fin de vie : les propos du maire de Toulouse qui « choquent » les députés LFI-Nupes de la Haute-Garonne
« L’interdit de tuer était devenu un marqueur moral de nos sociétés modernes, illustrant le cheminement de notre humanité sur la voie tortueuse du « progrès », écrit M. Moudenc. Ainsi, nous abolissions la peine de mort en France. Que signifie, alors, la légalisation de l’euthanasie, aujourd’hui, si ce n’est un retour en arrière par la réintroduction de la peine de mort sous une autre forme ? De même, que signifie l’interdiction de prononcer la peine de mort pour les juges, quand nous réfléchissons à octroyer légalement ce droit à une autre profession qui, d’ailleurs, dans son écrasante majorité n’en veut pas ».
Genre aux USA : de nouvelles lois pour protéger les mineurs
Dans une ordonnance rendue le 15 avril, la Cour suprême des Etats-Unis a autorisé l’entrée en vigueur d’une loi de 2023 de l’Etat de l’Idaho, Vulnerable Child Protection Act, qui interdit les traitements de changement de genre pour les mineurs. Cette loi qui avait été bloquée par un juge fédéral pour inconstitutionnalité, expose les médecins à une peine de prison pouvant aller jusqu’à 10 ans s’ils fournissent des hormones, des bloqueurs de puberté ou d’autres traitements de changement de genre aux mineurs. Il s’agit d’une décision temporaire en attendant que la Cour rende un jugement officiel sur cette affaire.
Fin de vie : la fuite en avant
Les budgets des hôpitaux publics continuent de diminuer à vue d’œil, et cela fait 25 ans que l’État ne fait rien pour les développer. Il y a toujours 21 départements qui n’ont aucune unité de soins palliatifs. Une volonté réelle de défendre les plus faibles aurait dû faire de ceux-ci un préalable à une nouvelle loi sur la fin de vie. Ici, ce n’est qu’un plan décennal dont personne ne croit honnêtement à la mise en œuvre.
Un autre signe de cette fuite en avant est la demande dans une tribune publiée dans Le Monde le 10 avril 2024 du président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) et du président de la mutuelle MGEN qui réclament que la condition de « pronostic vital engagé » soit retirée pour assurer une pleine égalité de tous devant la loi.