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Veille de presse – n°43

Un nouveau congé de naissance… pour réduire encore les naissances ?

A partir de 2014, s’est produite une baisse de la natalité française rapide et régulière : 680.000 naissances ont été dénombrées en 2023, contre plus de 800.000 en 2014. Le raccourcissement du congé de 12 à 6 mois a eu indéniablement pour conséquence une augmentation des tensions liées à l’insuffisance structurelle des places en crèches, et au coût – ruineux – des gardes d’enfants à domicile.

Le nouveau congé de naissance aura certainement un impact négatif sur «l’envie d’enfant» si, au préalable, n’est pas assurée une forte augmentation du nombre de places en crèches, ainsi que des facilités de garde à domicile. Sinon, passé le temps du «congé», les tensions familiales et organisationnelles, principalement supportées par les mères, vont encore augmenter et cela contribuera à une nouvelle réduction du nombre d’enfants par famille.

(attention : erreur sur la durée du congé qui est aujourd’hui de deux ans pour la mère et d’un an pour le père)

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Projet de loi sur la fin de vie : pourquoi la version adoptée en commission va plus loin que prévu

L’examen de la loi sur la fin de vie va commencer dès la semaine prochaine à l’Assemblée nationale. En commission, la semaine dernière, le texte a été modifié dans le sens d’un plus large accès à l’aide à mourir. Et ces modifications feraient de ce projet de loi l’un des textes les plus permissifs du monde en matière de suicide assisté ou d’euthanasie d’après ses opposants. Emmanuel Hirsch, professeur d’éthique médicale, estime que si la loi devait passer en l’état, cela signifierait que le modèle français autoriserait des pratiques que l’ensemble des nations ont refusé jusqu’à présent.

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Genre : la commission du Sénat adopte une proposition de loi largement remaniée

Le 22 mai, la proposition de loi portée par la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio (LR) visant à encadrer les transitions de genre chez les mineurs a été largement remaniée lors de son examen devant la commission des affaires sociales du Sénat, avant d’être adoptée.

Qualifié d’« offensive transphobe » par la gauche et plusieurs associations, le texte envisageait dans sa version initiale d’interdire le recours aux bloqueurs de puberté et les interventions chirurgicales de changement de genre pour les mineurs. Il prévoit désormais que les bloqueurs de puberté puissent être prescrits au sein de « centres de référence pluridisciplinaires » listés par arrêté et après un suivi médical d’une durée d’au moins deux ans. Il exige également la « vérification par l’équipe médicale de l’absence de contre-indication », ainsi que de « la capacité de discernement du patient ».

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