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Education sexuelle à l’école : que prépare le ministère de l’Education nationale ?

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Que contiendront les futures séances d’éducation sexuelle à l’école ? Les récentes manifestations en Belgique contre le décret EVRAS, dont certaines ont été suivies de violences contre des établissements scolaires, ont relancé la polémique en France. Inquiets que la France puisse copier sur son voisin belge, des internautes ont récemment interpellé le ministre de l’Education nationale, Gabriel Attal, lui demandant le retrait d’une « loi EVRAS » sur l’Éducation à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle à l’école. « Aucune loi n’est prévue en France sur ce sujet, c’est une fake news », balaie-ton d’un revers de la main au ministère. Pourtant, aussi ce sujet n’est programmé devant le Parlement, il est bien à l’ordre du jour dans l’Hexagone. Saisi en juin dernier par Pap Ndyaye, c’est le Conseil supérieur des programmes, qui est à la manœuvre depuis plusieurs mois pour élaborer le contenu des trois séances annuelles obligatoires dispensées du CP à la terminale. Ce conseil devrait rendre ses conclusions en novembre.

La France a acté depuis 2001 la création de ces séances d’Éducation à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle. Mais le gouvernement, constatant une grande disparité dans leur mise en application selon les établissements, avait décidé de revoir sa copie, notamment sous l’influence d’associations militantes, comme le Planning familial. En vue d’y remédier, l’ancien ministre avait donc chargé le Conseil supérieur des programmes (CSP) d’élaborer le contenu de ces séances. Les Associations familiales catholiques ont été auditionnées le 10 octobre par le président du conseil. Parmi d’autres associations, le syndicat de la Famille a aussi demandé à être entendu par le Conseil supérieur des programmes et veut croire qu’il sera possible de se faire entendre. Alertée par les brochures et sites déjà mis à la disposition des élèves, sa Présidente, Ludovine de La Rochère s’inquiète de la matière qui sera dispensée. « Il devrait s’agir d’aider l’enfant à se construire et de ne pas le traumatiser en lui apportant des informations crues, ou trop d’informations », prévient-elle.

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