Extrait de l’article du Journal du Dimanche du 29 septembre 2025
Contestée dans son contenu comme dans sa mise en œuvre, l’Éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Évars) attise la colère des parents.
« Je refuse qu’on brouille la tête de mon petit garçon en lui parlant de stéréotypes de genre et en lui demandant de nommer ses parties génitales devant sa classe. » Cette inquiétude mêlée de colère confiée par Amélie, mère de Gaspard, 5 ans, scolarisé dans le public en région parisienne, fait écho à celle de nombreuses familles depuis la rentrée. Car, depuis septembre, le programme d’éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité (Évars) est devenu obligatoire de la maternelle à la terminale, à raison de trois séances par an. Au contenu jugé problématique à plusieurs égards – logique de guerre des sexes, distinction du sexe, du genre et de l’orientation sexuelle, approche simpliste du consentement – s’ajoutent de nombreuses zones d’ombre : comment ces thèmes seront-ils abordés ? Par qui ? Avec quels supports ? Plusieurs affaires récentes ont conforté ces inquiétudes.