Ce 6 septembre 2024, Le Syndicat de la Famille a remporté une victoire judiciaire importante : des associations LGBT avait saisi la justice, au pénal, et s’étaient constituées parties civiles, au motif d’une supposée transphobie, détaillée en ces termes : « provocation publique à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre ».
Le propos incriminé était un tweet de 2022 sur la fameuse Circulaire Blanquer, dans lequel nous écrivions notamment que « la transidentité n’a rien à faire à l’école ».
C’était la première fois qu’une plainte de ce type était déposée contre l’association. C’est une victoire importante pour Le Syndicat de la Famille, victoire contre l’idéologie du genre, victoire pour la liberté de penser et d’expression sur ces questions cruciales. Elle crée une jurisprudence favorable à tous ceux qui osent dire et redire la vérité et sont sans cesse menacés de plainte à leur encontre par les militants de l’idéologie du genre. Elle aidera aussi à libérer la parole de ceux, professionnels notamment, qui hésitent à dire ce qu’il en est de cette supercherie du genre et de la transidentité, aux conséquences si graves pour les adolescents et les jeunes.
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Le Syndicat de la Famille vient de gagner un procès au pénal, alors qu’il était accusé de transphobie. Que vous était-il reproché ?
Défendre le bon sens expose inévitablement à des attaques de la part des militants de la déconstruction et du wokisme. Nous sommes habitués et cela n’entame en rien notre détermination à agir pour la famille et la filiation, ce qui implique de respecter l’homme et la femme, leur différence et leur complémentarité. En l’espèce, la plainte déposée à notre encontre concernait la fameuse circulaire Blanquer de 2021 sur « l’identité de genre en milieu scolaire ». Nous avions évidemment contesté cette circulaire par toutes les voies possibles, y compris via des communiqués de presse, des tribunes et des publications sur les réseaux sociaux.
Le 21 janvier 2022, nous avions publié un tweet faisant référence à une interview publiée peu de temps auparavant dans lequel nous affirmions « Dans @Causeur : la circulaire Blanquer est en réalité un manifeste. La transidentité n’est pas un fait, mais une idéologie diffusée par des militants qui cherchent à convertir un maximum de personnes. A ce titre-là, elle n’a pas à rentrer dans l’école ».
Trois associations LGBT s’étaient alors constituées parties civiles pour déposer plainte du chef de « provocation publique à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur identité de genre ». Pour ces militants radicaux, l’action en justice est habituelle. Ils cherchaient à intimider.