Du dimanche 3 au vendredi 8 avril, dans la foulée du JT de 20h, TF1 a posé la même série de questions à tous les candidats dans le cadre de la séquence « 10 minutes pour convaincre ». Une séquence courte donc, pour aborder l’essentiel.
L’une des questions posées à tous portait sur la GPA. La Manif Pour Tous a extrait pour vous leurs réponses sur ce sujet, ci-dessous.
Je suis contre [la GPA], parce qu’en effet dans cette société où il y a tant de misère, on sait qu’un certain nombre de femmes vont être poussées à vendre leur corps. C’est ça le problème : on est coincés dans cette société. Même si j’imagine que cet acte là puisse être fait entre deux soeurs, par exemple. Ça peut être un acte bénévole, un acte d’amour, je l’imagine. Mais dans le cadre de cette société ça me parait compliqué.
Non, parce que [la GPA] c’est l’esclavage des femmes.
Non, je suis contre la marchandisation. On demande au Comité National d’Ethique quand il y a un cas [de GPA] entre deux soeurs, par exemple, sans rémunération évidemment.
La gestation pour autrui (GPA) : non, pas dans l’état actuel des choses, parce que je ne sais pas ce que deviendront ces enfants. Je sais qu’il y en a beaucoup qui sont aujourd’hui dans la rue et qui n’appartiennent à personne. Et ensuite, je ne veux pas instrumentaliser le corps de la femme. Je ne veux pas en faire une denrée. Je ne veux pas en faire une marchandise.
Je suis défavorable à la GPA parce que c’est une marchandisation du corps de femmes.
Je suis tout à fait contre la GPA. Je pense que c’est une commercialisation du corps de la femme qui est indigne de notre civilisation.
Non, je l’ai toujours dit et ça ne change pas. Je pense que [la GPA] n’est pas conforme à l’idée que je me fais du principe de dignité et en particulier pour les femmes.
Je commencerai à étudier sans condamner par a priori… Je redis ça plus clairement : je suis absolument contre la GPA. C’est pas pareil que la procréation médicalement assistée, pourquoi ? Je vais vous dire quel jour je change d’avis : le jour où on me présente une milliardaire qui est prête à faire un gosse pour une pauvre gratuitement.
Je suis contre parce que […] c’est la commercialisation du corps des femmes, et c’est contraire à la dignité humaine.
Franchement, là, c’est [la GPA] trop compliqué pour nous. Ni oui, ni non. Non, c’est pas simple. Il y a la question de la marchandisation des corps, il y a pleins de trucs. Il y a des débats en plus, dans le mouvement féministe, dans les mouvements militants et c’est pas si simple que ça.
Nous sommes contre [la GPA], nous avons votés contre, nous nous sommes exprimés contre à l’Assemblée nationale comme au Sénat. Le corps n’est pas une marchandise, que ce soit pour louer un ventre, que ce soit pour les ventes d’organes, que ce soit pour le sang. Et donc nous sommes contre.
Non, car je suis contre la marchandisation du corps des femmes. Je trouve ça intolérable.