Panorama presse – n°17

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Elle a fait un bébé toute seule 

Deux ans après la loi “PMA sans père”, les demandes de PMA explosent. Le Figaro revient sur différentes demandes.
Près de 6 200 personnes attendent une aide médicale à la procréation avec don de spermatozoïdes, à fin mars 2023, dont 40 % de femmes seules. L’article met en avant quelques profils de mère célibataire.

Ces femmes, d’âges variés, ont “fait le deuil du bébé à deux”. Maintenant que la PMA sans père a été autorisée, les digues sont tombées et le père n’est plus utile et la technique l’a remplacé. 

Les profils sont assez variés : elles sont bercées par le féminisme et l’autosuffisance, elles sont asexuelles (sans désir sexuel) ou aromantique (ne ressentent pas d’attirance romantique), ou simplement célibataires en désespoir d’amour. Elles sont aussi de plus en plus jeunes, des jeunes femmes de moins de 29 ans se voient refuser certaines consultations en raison de leur âge si elles n’ont pas de problème médical avéré. Une chose unit pourtant toutes ses femmes: le couple est dissocié de l’enfant et de la maternité. Un couple qui représente pourtant la cellule de base de la famille est jeté aux oubliettes et seule elle s’en sort. 

Les centres de PMA se retrouvent démunis devant cette demande sans cesse grandissante, et les “paillettes” (spermatozoïdes) sont en passe d’être en rupture de stock. Cette rupture dans les laboratoires et centres inquiète les médecins. Effectivement, ils craignent que les femmes se tournent vers des PMA dites “artisanales” dans des conditions sanitaires et juridiques risquées. Par PMA artisanales il faut comprendre: une relation sexuelle avec un homme dont on ne veut pas la reconnaissance de paternité. 

L’article en entier 


L’éducation sexuelle : choc dans les classes, inquiétude des parents

L’éducation sexuelle à l’école n’a pas fini de faire couler de l’encre, il y a quelques mois c’était à l’Ecole Alsacienne, retrouvez l’article ici. Maintenant ce sont des parents qui s’inquiètent des dires de certains professeurs dans les classes et ce dès le plus jeune âge. Ils ne sont pourtant pas des cas isolés puisqu’un sondage IFOP-SOS Éducation publié le 4 septembre dernier révèle que 68 % d’entre eux n’approuvent pas la décision de faire de l’éducation à la sexualité un enseignement prioritaire dès l’âge de 6 ans.

Malgré un éveil à la sexualité arrivant de plus en plus tôt : accès à la pornographie, monde hypersexualisé…, nombre d’enfants sont choqués et traumatisés des termes crus et absolument inadaptés à leurs âges.
Le Conseil supérieur des programmes s’est saisi du sujet: le manque d’uniformité dans les programmes d’éducation sexuelle laisse trop de liberté à des professeurs ou des associations donc ils sont en pleine création d’un programme défini et unifié. Ce programme doit être prêt pour septembre 2024. Le Syndicat de la Famille a rédigé des propositions pour guider la réflexion. Vous pouvez les découvrir ici.

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